Magazine Journal intime

Est-ce que la culpabilité nous structure ?

Publié le 21 octobre 2009 par Noalita
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Vous avez 2 heures....

(je crois que c'est ceux qui ne culpabilisent jamais qui me foutent la trouille)

Et pour vous aidez à la réflexion, un petit Benjamin Biolay?

Je pourrai le détester, certains le font avec talent.

Il fait parti des artistes qu'on adore détester.

Du snobisme en creux.

Moi c'est Vincent Delerm...ou Bénabar.

Pas Benjamin Biolay.

Depuis Trash Yéyé. Tu vois, c'est tout récent.

Il a les cheveux gras ?

Euh...ouaih. bof. M'en fous en fait.

Moi tout ce que ce que je vois c'est sa ressemblance (travaillée ou pas) avec Nick Cave.

Il est ambitieux, limite prétentieux ?

So what ? J'aime ce qu'il fait, j'ai pas dit que je voulais mélanger ses chaussettes avec mes culottes.

Trop de violons, de solos de saxo, d'arrangements grandiloquents ?

Non pas que, faut écouter le CD en entier...

Disque de bilan, listant pertes et abandons, cet album évoque aussi la rupture avec une "mauvaise vie" et la fréquentation des gouffres. "La dépression m'a mené à l'alcoolisme et à l'autodestruction. A partir de 23 heures, mon cerveau ne m'appartenait plus. Mais après tout, on est aussi riche des murs qu'on s'est pris dans la gueule". Au point d'enfanter un grand disque.

(Le Monde du 19 octobre 2009)

"Je vous enverrais bien le nouvel album de Benjamin Biolay. Vous écouteriez la 1, la 3, la 5, la... enfin tout l'album (2 Cd en fait), toute cette magique musique - un peu triste parfois - et vous seriez bien, je crois.
Je vous embrasse."

Spécial dédicace à Iza que j'embrasse à mon tour.


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