Je suis dans le RER et il y a deux femmes qui discutent. Jusque là, rien de surprenant. Mais l’une d’elle parle avec sa bouteille d’un litre d’eau ouverte, entrecoupant son récit qui semble passionnant (vu la bonne volonté qu’elle y met), de grosses gorgées de source de vie. Je la regarde derrière mes lunettes fumées et mon imagination débordante s’active : se balade-t-elle toujours avec sa bouteille, ouverte de surcroit ? Je ris parce que je l’imagine au boulot, en pleine réunion, proposant son projet avec son contenant dans une main : « si vous supprimez les frais “gloup” occasionnés par les infrastructures “gloup” de Pékin, nous “gloup” obtiendrions des bénéfices remarquables “gloup, gloup” ».
Dans toutes les situations : « bonjour, une baguette svp “gloup” », « chériiii, tu viens “gloup” te coucher ? ». Ce qui est bien, c’est qu’à la toilette (comme dirait le mannequin suédois), c’est plus rapide : ça rentre d’un côté et ça ressort direct de l’autre. J’y pense, elle doit avoir une vessie en béton ?!
En tout cas, c’était assez marrant et maintenant que vous avez compris que les transports m’inspirent… Je ne vais pas m’arrêter “gloup”.