L’art, surtout le beau, l’harmonieux attire, exerce une influence, mais certaines œuvres posent plus de questions et offrent moins d’aveux. Ici, nul besoin de Photoshop, il n’est encore né, la retouche s’il y avait, était le pinceau de Paul Louis Bouchard. La blancheur laiteuse du corps sans visage à la cambrure étudiée avec la douceur d’un mollet malgré l’excessive hauteur du sabot, renvoient l’image d’une Venus aux formes rondes parfaites dans un décor où même la deuxième femme dans le tableau est presque assimilée à l’accessoire. Est-ce la vision de l’époque, ou seulement des supputations d’un pseudo critique qui se hasarde là où n’est pas sa place ? J’ai envi d’aller voir l’art d’une certaine sensualité orientale, d’une nudité à une époque où seulement des occidentaux ont eu à rendre compte. Pourquoi ? Par ce que le temps manque, par ce qu’on va droit dans le mur ou dans les profondeurs d’un tunnel, le résultat sera le même, il fera noir.