Magazine Journal intime

Etre différent ne rapproche pas, mais éloigne

Publié le 23 octobre 2009 par Alexa

Il y a de ça bientôt une semaine, la goutte d’eau à fait déborder le vase de notre relation avec Ramutch, et je l’ai quitté.
Lui et moi sommes complètement différents. Nos vies entières n’ont jamais suivit le même chemin.

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Lui : Mère alcoolique, dépressive, suicidaire, qui ne bosse pas et qui tire de l’argent où elle peut (dont son propre fils).
Père inexistant depuis sa naissance.
Il a élevé son petit frère (imaginez un ado de 12 ans emmenant son petit frère à la crèche en bus, ou bien en train de faire du stop pour aller à l’école car il n’y avait pas de bus et sa mère n’a jamais voulu l’y emmener.
Sans job (il commence lundi, ouf !) et n’a plus le permis depuis juin (mais le retrouve le 18/12
re-ouf !!!).

Moi : Parents unis, qui travaillent et qui ont réussi à force de volonté et de persévérance.
J’ai eu une éducation.
Le travail chez nous, c’est la santé, et nous avons beaucoup de mal à supporter l’assistanat et les personnes qui vivent sur le dos des autres.

Je suis de nature à toujours aller de l’avant, à me booster, à me lever tôt même si je ne bosse pas, à chercher du taf tous les jours …
Lui non.
Je l’ai poussé, emmener à différent endroits pour y déposer des cv, je le tire vers le haut comme je peux.

Mais je suis fatiguée.
Fatiguée de l’entendre rugir à l’intérieur contre sa mère (avec qui il vit) et dont il ne lui dit jamais, jamais rien. 
De l’écouter me chanter de belles paroles qu’il ne tient pas.
De ne pas le voir « se bouger » si je ne lui dis rien, mal tenir sa fourchette, dire des « boulettes » à répétition parce qu’il ne réfléchit pas …

Notre rupture lui a fait un électro choc :
Il a quitté sa mère et est allé s’installer ailleurs en attendant d’avoir son propre logement.
Il commence son job lundi.
Mais à tout garder, comme il le fait, tout au plus profond de lui :
Il a fait un malaise hier soir et sa chute, lui a valu un trauma crânien + un coxis tout bleu.
Cette situation m’a rendu malade, à tel point que je suis arrivée à saturation.
Ma propre situation du moment est délicate et je dois m’occuper de moi. Je ne peux pas m’occuper en plus de lui, pas de cette façon, pas comme un enfant qui demande une mère.


Mais si vous me poser la question :
Te manque t’il ? Oui
Regrettes tu ta décision ? Non, carpour le moment ce n’est plus gérable

Nos racines sont aux antipodes l’une de l’autre, et sans le vouloir consciemment ça a un impacte terrible sur notre présent.

Mon objectif premier aujourd’hui est de trouver un job et si possible un cdi.
D’accepter ce corps « mutilé » par l’opération et dont je n’arrive pas encore à m’habituer. La vue de ces 4 cicatrices sur le côté droit de mon ventre, m’horrifie et je ne supporte plus que l’on me touche à cet endroit.
Le mari, les enfants, ça sera peut être dans une autre vie, après tout …


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