degré IV, CXVI (106)

Publié le 23 octobre 2009 par Moinillon

Ne perdez jamais le souvenir de ce grand serviteur de Dieu, de cet intrépide athlète de Jésus-Christ, lequel, pendant dix-huit ans qu’il vécut dans la plus parfaite obéissance à son supérieur, ne put pas une seule fois recevoir de lui cette parole consolante : Mon fils, que je désire que vous vous sauviez ! Mais, tandis que les hommes lui refusaient cette consolation, Dieu Lui-même le consolait admirablement; car Il ne lui disait pas seulement au fond de son cœur : «Je désire que tu sois du nombre de Mes élus», paroles qui n’auraient exprimé qu’une chose incertaine, mais Il lui assurait qu’il était sauvé; ce qui lui annonçait un état certain et indubitable. saint Jean Climaque : L'Échelle sainte
«De la bienheureuse et toujours louable obéissance»