


Je passe jour après jour au pied des éoliennes. Je dors au milieu d'une rangée d'éoliennes. Je prends des marches sur un chemin longeant à dix mètres un grand champ d'éoliennes. Vous m'amenez pieds et poings liés le prochain fils-de-porc qui prétend à la télé ou dans les journaux que les éoliennes polluent par le bruit. Je le dépose là, juste en dessous. Pas besoin de le bâillonner, uhm ? Qui entendra diminuer progressivement ses cris affamés, au milieu d'un si tonitruant fracas ?© Éric McComber