« Le dimanche, on lit au lit ».
« L'élégance du maigrichon ». Ce titre vous rappelle quelque chose mais vous ne parvenez pas à dire quoi ? Et si je vous cite le titre d'un autre ouvrage du même auteur, « Et si c'était niais », ça vous parle plus ?
J'ai bien sûr vu dans les vitrines ce fameux livres « Et si c'était niais », mais je ne l'ai pas lu, malgré la curiosité qui me titillait.
Alors, quand l'opportunité m'a été offerte de découvrir « L'élégance du maigrichon », ma curiosité s'est à nouveau réveillée.
Savoir écrire de bons romans n'est pas donné à tout le monde, c'est clair. Mais savoir, comme Pascal Fioretto, se glisser dans la peau d'écrivains célèbres pour pasticher leur style, me semble encore bien plus difficile. Dans « Et si c'était niais », s'étaient rejoints plein d'écrivains : Denis-Henri Lévy, Christine Anxiot, Fred Wargas, Marc Levis, Mélanie Notlong, Pascal Servan, Bernard Werbeux, Jean d'Ormissemon (de la française Académie), Jean-Christophe Rangé, Frédéric Beisbéger et Anna Galvauda. Ici, ce sont Christian Pignol, Katherine Plancol, Zig Larsen, Patrick Modiamo, Muriel Burbery, Eric-Manuel Schmit, Philippe Sollers, Guillaume Muzo et Philippe Delerme qui nous proposent un échantillon de leurs œuvres.
Avec un fil rouge en trame de fond, L'élégance du maigrichon se veut un recueil de nouvelles pastichant les auteurs « en vogue » du moment. Et il n'est point besoin de les connaître ou de les avoir lus pour comprendre leurs failles, et en rire. Même de ceux que j'aime, que j'adule, comme Guillaume Musso.
Je n'ai pas lu la majorité des pastichés, et si leur plume ressemble de près ou de loin à celle sans doute un tantinet exagérée de Pascal Fioretto, ce livre me permet en tout cas de faire un savant choix dans mes prochaines lectures... et de savoir qui je ne veux ABSOLUMENT pas lire dans les cent prochaines années (devinez qui...) et ceux sur les livres desquels je vais me ruer ... car j'ai, en lisant cet ouvrage, eu une folle envie de lire enfin Katherine Pancol. Comme quoi, les pastiches donnent, en plus des fou-rires, des envies de lire.
Que demander de plus ?