Bon alors première recommandation les filles, on tient toujours son verre par le pied, entre le pouce et l'index, il ne faut pas risquer de chauffer le précieux breuvage avec la chaleur de la paume de la main. Porter obliquement son verre sous la lumière et observer la brillance, la limpidité, admirer la robe.
Porter le verre à son nez, le garder immoblile, flairer le précieux liquide une première fois, fermer les yeux, découvrir les arômes les plus volatiles, rester en apnée...
10h30 du matin, presque la tête qui tourne.
C'est bon.
Imprimer un mouvement giratoire au verre pour y faire tourner le vin, le humer à nouveaux, trempez son nez dans le vin et trouver l'arome dominant :
"Nez de cassis, violettes sur un vent de chêne savamment grillé. La bouche est somptueuse avec une explosion de fruits noirs, clou de girofle, terre humide et boîte à cigare",
mettre en bouche et fermer les yeux.
Aspirer pour faire circuler l'air dans la bouche et ....avaler.
On peut aussi recracher dans le seau à champagne réservé à cet effet.
Chacun son école.
Mais c'est moins drôle, avouons.
Donc, on avale (on s'en fout on rentre en mini bus)
Et là on compte 1 ...2....3
4 caudalies (du latin cauda qui signifie queue, c'est l'unité de mesure qui expripme la longueur en bouche d'un vin),
pour ce Pomerol Chateau Nenin 2006.
Une caudalie = une seconde.
Quelques secondes de bonheur.
Le vin c'est sexxxuel.
Voilà, c'était bien ces deux jours à Bordeaux.
Merci les filles, le CIVB qui a finit de me convaincre, ma mère et la pluie qui fait mousser les cheveux.
Merci à vous le poète-troubadour vigneron humaniste et passionné, pour le château, le vin, le soleil, les cannelés et le goût de la vie.
Je vous aurais bien épousé (moi aussi).
Merci à l'homme qui mesurait les nuages
et
et au bÔ Carlos.