19h30, je rentre de l'Est (pas Montréal, là, juste Commercial Drive) après un moment très agréable avec une ancienne collègue de travail, et je suis fa-ti-guée. Et une fois de plus je me demande où est passée ma journée. Franchement, si on m'avait dit que j'allais être aussi occupée après avoir perdu mon emploi, je ne sais pas si je l'autrais cru. En fait oui, on me l'a dit, je me souviens que Fabienne m'a laissé un commentaire de ce genre ici même. Et c'est vrai, je n'arrête pas de courir, de voir des gens, mes soirées sont presque toutes bookées, il a même fallu que je me mette à utiliser l'application agenda de mon iPod touch pour être sûre de n'oublier aucun rendez-vous! Bref, vous avez compris, si vous voulez me voir, il faut prendre un numéro comme à la boucherie. Même que Mr Husband qui rentre demain a intérêt à avoir ses clés avec lui parce que je ne serai probablement pas à la maison pour lui ouvrir la porte.
C'est sûr, j'ai beaucoup de choses à caser parce que je pars en vacances la semaine prochaine. Et puis il y a mon anniversaire qui arrive et que je vais fêter probablement plus d'une fois ces prochains jours. J'espère bien aussi le fêter dignement à Buenos Aires la semaine prochaine, avec un super-méga steak et un verre (ou deux) de Malbec, à La Cabrera par exemple -conseil d'amis, et des longues marches dans la ville que je ne manquerai pas de partager ici. Je me sens extrêmement chanceuse de faire ce voyage. Chaque fois que j'ouvre un guide de voyage et fais des recherches sur les lieux magiques que nous allons très bientôt visiter, je me sens émue.
Et pour en rajouter à l'émotion, un beau cadeau que je suis déjà assurée d'avoir, c'est des retrouvailles avec un ami de longue date que je n'ai pas vu depuis presque 10 ans, qui habite maintenant à Buenos Aires. Les surprises de la vie, les coïncidences qui n'en sont pas... C'est fou comme le monde est petit, des fois.