On a l'habitude de dire qu'on reconnaît ses véritables amis dans les moments
difficiles; j'en ai déjà fait l'expérience par le passé et, au vu des quinze derniers jours que je viens de vivre, je peux affirmer que j'ai une chance incroyable d'avoir les amis que j'ai.
Ces deux dernières semaines ont été un véritable enfer : ma mère a eu un gros souci de santé...J'ai vécu ces quinze derniers jours dans l'angoisse que le téléphone sonne en pleine nuit, et en
quittant ma mère, chaque soir, avec une boule au ventre...
Et, au milieu de ces angoisses, de ces peurs, de ces larmes, le meilleur soutien est venu de mes amis. Ils ont été là, tout près de moi. Je ne compte plus les coups de téléphone, chaque soir,
pour savoir comment évoluait l'état de ma mère et comment je me sentais. Chacun a fait son possible pour me soutenir dans cette épreuve; soit en m'écoutant déverser mes angoisses et pleurer, soit
en essayant de me changer les idées, soit en prenant le relais avec MiniBri... en étant là, tout simplement. C'est grâce à eux que j'ai pu continuer à assurer (plus ou moins) avec ma fille.
Même mes collègues de Dinoland ont été présents : chaque soir, un ou deux collègues me téléphonaient pour me transmettre les amitiés de tout le monde et prendre de nos nouvelles, à ma mère et
moi. Comme mes amis, ils m'ont dit et répété "Si tu as besoin de quoi que ce soit, pour toi, pour ta fille, tu n'hésites pas !". Je crois que j'ai trouvé des gens susceptibles d'être des
amis, à Dinoland... enfin !
Heureusement que la famille de coeur est là pour palier la déception de la famille de sang. J'ai terminé chacun de mes coups de fil par un merci sincère et pesé. Je ne sais pas comment j'aurais
traversé ces deux semaines si je n'avais pas ressenti ce soutien indéfectible et l'affection que me portent mes amis. J'ai souvent dit que j'étais seule. C'est faux ! J'ai la chance d'être très
entourée, la vie vient de me le rappeler. C'est grâce à mes amis que MiniBri et moi avons pu traverser cette zone de turbulences "le moins mal possible".
Aujourd'hui, le pire est derrière, normalement; ma mère va mieux. Et c'est maintenant que je prends conscience de combien je dois à mes amis pour avoir réussi à traverser cette quinzaine de jours
sans sombrer. Je dirais, simplement, un énorme merci à ceux et celles qui ont été là.
Sincèrement.