Hier, j'avait 3 endroits où aller. Des endroits stratégiques de la ville, passant par de grandes avenues super chargées, là où tout le monde passe obligatoirement. Eh bien, tout était bouché par des camions, des tracteurs, des engins de chantier, des barrières... la totale. Pour faire 2 km, il faut compter 30 à 45 minutes. Des voitures dans tous les sens qui cherchent par où aller lorsque tous les accès ou presque sont condamnés. Parce que ça aurait été trop simple d'attendre qu'un chantier soit terminé pour en commencer un autre, ils ont tout démoli partout en même temps. Comme ça, peu importe où on veut aller, on est coincé ou, au mieux, dévié. Partout il y a des panneaux "suivre les itinéraires conseillés" sauf qu'à un moment, les itinéraires conseillés arrivent sur les itinéraires déconseillés et qu'il faut prendre un autre itinéraire pour éviter le conseillé et le déconseillé
On nage en plein délire et surtout en plein travaux... la ville est assiégée. Les hommes en jaune ou en orange font la loi, fiers qu'ils sont au volant de leurs machines de guerre à regarder les pauvres crétins que nous sommes nous dépatouiller dans les rues boueuses ou défoncées... J'adore ! Y'a vraiment de quoi rester cloîtré chez soi...sachant qu'il y a deux semaines, les travaux étaient aussi sous mes fenêtres !!!Le réveil à coup de marteau-piqueur, je vous conseille, c'est imparable !
Alors, je ne sais pas d'où vient cette frénésie... peut-être une envie de rejouer les années 40 avec les engins modernes, j'en sais rien mais ça me gave grave !!!