Je ne sais pas vous, mais j'ai horreur de m'occuper de mes couilles. Quand je les vois bringuebalantes, maintenues dans une poche plastique plus ou moins vouée à rejoindre le sol au fur et à mesure des années, je me dis que ces pauvres balloches servent de plus en plus à rien d'autre qu'à faire partie de mon pantalon, quand je suis debout et marchant en hurlant contre l'hégémonie capitaliste qui arrive peu ou prou à me les faire bouffer, à force.
Qu'en sort-il donc, à part quelques remugles prosaïques issus de malversations intellectuelles forcées ? Rien en fait, car elles sont le symbole d'un vide impossible à remplir, nous accompagnant partout, jusque dans les recoins les plus sombres de ces séances nocturnes vouées à maculer de tâches blanches un vide qui ne l'est pas moins (blanc).
Alors, au fur et à mesure de l'existence finie dont le lot nous est plus ou moins équitablement partagé, nous éclairons les étoiles de nos lueurs blanchâtres, espérant qu'une langue rose voudra bien y gouter, faute de ne pouvoir s'épancher dans un con accueillant, dont on ne connaitra jamais les méandres qui gèrent notre semence pour l'amener au but. En sommes-nous réduits à utiliser cette pétoire afin de faire surgir des génomes plus ou moins altérés ? Je crois.
Rien n'est plus triste, hélas, que la chair éponyme, ayant lu quelques livres.
Difficile de croire en la mécanique huilée des amours qui s'enchaînent, car quand la chaîne est rompue, il est bien difficile de se croire maillon.
et ?Publié par les diablotintines - Une Fille - Mika - Zal - uusulu