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Paysage - ambiance de ciel jaune orangé – Une petite méthodologie de l’aquarelle

Publié le 30 octobre 2009 par Masmoulin

Dominique, ma professeur d’aquarelles qui est au demeurant charmante, trouve que j’ai une façon à moi de travailler, que j’ai des idées, de l’imagination. Mais vice rédhibitoire pour un aquarelliste, que je “cuisine” Elle ne dit pas que je gouache, puisque je travaille dans l’humide. Brigitte, la professeur de l’Ecole d’arts de Douai, dans d’autres termes, disait un peu la même chose.Elle me disait aussi , peu encourageante pour ce que je faisais, ” que l’on ne devient pas aquarelliste en deux ans”

En fait le plus souvent, lorsque je n’arrive pas à obtenir la nuance que je désire, j’y apporte d’autres pigments, un peu au gré de ma  fantaisie. Certains de mes bons amis y reconnaissent en quelque sorte mon style … un “style masmoulin“.

Il est vrai que lorsque je me mets à  peindre, je me lâche. Je travaille souvent de façon spontanée,  mais peut-être irréfléchie. Et notamment, je ne me pose pas  de questions  sur la compatibilité des couleurs entre elles. Cela ne veut pas dire que je me lance comme cela, sans réflexion préalable. Mais je me préoccupe surtout du sujet, de la mise en scène, de la composition et sans doute pas assez de la palette des couleurs, de leur compatibilité entre elles. En théorie, bien entendu, je sais bien des choses sur la transparence, l’opacité de certains pigments, la roue chromatique. Mais ensuite j’en fais fi.

Pour des raisons indépendantes de ma volonté, je n’ai pas été souvent  présent à l’atelier l’an passé. Certaines notions fondamentales me sont donc très certainement “passées au dessus”. Je suis au cours pour apprendre  la technique humide et me perfectionner. Je m’applique donc actuellement l’ écouter et appliquer les conseils qui me sont prodigués.

Dominique attache beaucoup d’importance aux études préalables. Elle conseille d’avoir avec soi un cahier d’esquisse en papier pour aquarelle. J’ai trouvé pour l’instant, dans la marque Clairefontaine, un bloc de 20 feuilles , grain léger de 224 grammes, blanc, au format A4. Il est noté que le bloc, que cela convient pour le  crayon, l’encre, le feutre, la gouache., alors pourquoi pas l’aquarelle. Le seul dommage c’est que les feuilles, encolées sur une seule tranche, ne soient pas reliées avec une spirale.

Et maintenant procéder de la façon suivante:

1- Choisir les couleurs que l’on va utiliser.  Pour mon étude de cet après-midi là : Trois couleurs primaires et leurs trois complémentaires.

2-  Disposer, un peu de chaque pigment,  sur une  mini palette constituée par une chute de papier, dans l’ordre du fameux triangle de J.L. Morelle.

3 - Faire des essais de couleurs, pour voir comment les fusions, les harmonies s’opèrent. Il me revient que c’est ce qui avait été fait lors de l’étude des carnations.

4-  Noter la composition des mélanges obtenus. Cela permettra de s’y  reporter par la suite  pour retrouver le “si joli vert”, le “sublime mauve” que l’on avait obtenu.

5 - Faire une ou plusieurs esquisses  colorées

6 - Dans cette phase préparatoire, ne rien laisser au hasard, en quelque sorte

7- Ensuite dans la phase d’exécution, bien entenu, l’on laisse s’opérer la magie de l’eau

8 -Lorsque l’on intervient pour faire des retraits, utiliser un pinceau rigoureusement propre. Et évidement après rinçage de l’outil, l’on l’essuye avec un chiffon très propre.

J’ai utilisé du papier Montval, tendu sur châssis nu, grain fin 300 grammes, format raisin. Bien entendu en technique humide

Un paysage, avec un bois, un falaise, au bord de l’eau, dominé par un ciel jaune et orangé.

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Paysage au ciel jaune orangé - aquarelle ©masmoulin 2009

Cliquer sur l’image pour l’agrandir

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