degré IV, CXXIII (113)
Publié le 30 octobre 2009 par Moinillon
Nous tous, qui
craignons le Seigneur, efforçons-nous de combattre sous ses étendards avec
toute l’énergie et le courage dont nous sommes capables, de peur que, placés
dans une école de vertu, au lieu d’apprendre la science heureuse des bonnes
œuvres, nous n’apprenions l’art funeste de devenir vicieux et méchants,
astucieux et trompeurs, emportés et colères; et ne soyez pas étonnés que ce
malheur arrive quelquefois : car tant que nous sommes dans le monde, soit parmi
les matelots, soit parmi les laboureurs, soit ailleurs, les ennemis de notre
roi, les démons, ne nous attaquent pas avec une si grande violence; mais dès
qu’ils nous voient sous les étendards de notre divin Général, et qu’ils
aperçoivent qu’Il nous a reçus à son service, donné des armes, une épée, un
habit militaire, alors ils frémissent de fureur, cherchent et emploient toute
sorte de moyens et de ruses pour nous perdre; c’est pourquoi nous sommes
essentiellement obligés de veiller sans cesse sur nous et autour de
nous. saint Jean
Climaque : L'Échelle sainte
«De la bienheureuse
et toujours louable obéissance»