Alors c'était super bon. On est trop fiers. C'était réussi, ça avait une bonne gueule, ça tenait bien
debout, et c'était BOOOONNN. Alors certes, il y a eu des dommages collatéraux.
Bon au début, je suis allé chercher la brioche à la boulangerie, commandée la veille. Elle avait une belle tête de brioche parisienne bien ronde, elle était chaude et sentait bon.
Pis après on a fait le sirop au rhum et à la vanille, la crème pâtissière à la vanille et au rhum (je me demande pourquoi cette pâtisserie s'appelle polonaise, elle utilise les ingrédients les
MOINS polonais possibles), qu'on "aurait dit de la vraie" (dixit ma mère).
On coupe les fruits confits (ça coooooooolle !!!!!!), on coupe la brioche en quatre, on la badigeonne de sirop, et on la monte (une couche de brioche, une couche de crème, une couche de fruits, une
couche de brioche...) (intermède ludique : quelle serait la 234517265247625381326ème couche ??).
Puis on fait la meringue à l'italienne, elle a encore une fois une super consistance, blabla.
Puis on met la meringue sur la brioche. Et là : horreur. La plat sur lequel on a monté la brioche ne passe pas au four, et ma mère y tient, on peut pas tenter.
Bon.
Eh ben on a décidé de transférer la brioche toute blanche comme on peut... On a repeint la moitié de la cuisine à la meringue, et une fois la brioche dans un moule, on avait aucune idée de son
orientation (faut dire qu'elle est ronde comme un ballon). Durant tout le transport, elle penchait un peu et j'ai dû la tenir en équilibre...
Heureusement, Dieu a été sympa (pour une fois), et au moment de la couper, elle était dans le bon sens et tout s'est très bien passé (y'avait juste plus beaucoup de meringue dessus quoi).
J'espère que Lenôtre nous regarde depuis là-haut et est fier de ses (quasi-)héritiers.