Bonjour Franck,
Contente de te lire, même si nous ne sommes pas du même avis. Tu pouvais utiliser mon vrai prénom, cela ne me gène pas. Arau ou Odile sont la même personne, le masque si masque il y a n'est pas plus épais qu'une pelure d'oignon.
Pour en revenir à ton commentaire :
- NON, il ne s'agissait absolument pas d'un préambule! Cet extrait est situé en plein milieu d'une des nouvelles du bouquin (pages 73/74 d'un recueil qui en compte 101).
- Ce bouquin était offert à titre promotionnel, c'est exact, par la maison d'édition, mais il a été publié il a plusieurs années et doit encore être proposé à la vente.
- Toutes les nouvelles de l'ouvrage sont rédigées dans le même style (je découvre au fil des pages : connard gluant, pomper le dard, lécher les burnes... etc, etc...)
Si "Vacances dans le coma" est constitué du même vocabulaire, alors Franck nous n'avons pas le même humour, et lire une succession de mots orduriers ou expressions choquantes, ne me fait pas rire du tout, d'autant que cette accumulation est effectuée dans un style que je trouve très approximatif.
L'autre bouquin, relatif à l'après 11 septembre... Je ne peux juger, c'est un sujet sérieux, peut-être l'auteur s'était-il appliqué pour le rédiger... Après découverte de ces nouvelles affligeantes je vais arrêter-là, m'abstenir avec cet écrivain. Je ne veux plus dépenser un koppek pour ce genre de littérature.
Nothomb, je ne peux en parler. Je n'ai jamais été tentée de la lire.
Angot, je connais. Je ne m'en suis pas encore remise. J'ai lu un de ses romans jusqu'à la dernière pas à la seule fin de rentabiliser mon achat. Tu compares Angot et Beigbeder, et je ne te suis pas du tout dans ton analyse. Je trouve qu'ils ont le même fonds de commerce. C'est bonnet blanc et blanc bonnet. Ces textes, mal rédigés, ne m'apportent rien. Ces gens sont pour moi ce que tu nommes des écrivaillons.
Beigbeder qui verserait dans la scatologie pour dénoncer la société, je le veux bien puisque tu le dis, mais j'ai un doute. Il profite bien me semble-t'il du filon. on devient incontournable à notre époque en utilisant des mots crûs et des propos orduriers, alors autant en profiter, on s'assure une clientèle! Il se passe le même phénomène en art plastique, ça fait vendre!
Tu as raison, en copiant cet extrait j'ai peut-être alléché certains lecteurs de ce blog qui voudront en découvrir plus... Les goûts et les couleurs... Il s'était passé la même chose sur Evène, à propos d'une discussion concernant Angot justement, vous aviez été unanimes à ne pas vouloir acheter son livre, sauf "bourg" (tu te souviens de cet internaute?) qui lui était très intéressé... Pourquoi pas, après tout?
Ce qui est certain c'est que je ne me battrai jamais avec un lecteur pour lui prendre le dernier exemplaire d'une oeuvre d'Angot ou Beigbeder, qu'il saisira comme un trésor. S'il n'y avait en notre début de 21ème siècle que des écrivains de cette qualité, je me retournerai vers des auteurs des siècles passés qui savaient tenir une plume et rédigeaient des textes intéressants et honnêtes.