C’est par hasard en consultant le site de la société canadienne de l’aquarelle que j’ai découvert cet événement.
Vous en avez beaucoup entendu parler en France dans les organisations d’aquarellistes ? En ce qui ne me concerne pas vraiment. Heureusement, il y avait dans le n° 2 de l’Art de l’aquarelle un portrait d’Alfredo Guati Rojo, l’ancien Président de la Sociedas mexicana de acurellistas, le fondateur en 2001 de cette manifestation. Il l’a voulue mondiale et l’a fixée au 23 novembre de chaque année. C’est aussi à lui que l’on doit le premier musée consacré uniquement à l’aquarelle
http://www.acuarela-mexico.com/cont_his.htm
J’ai fait des recherches sur Google en français, en anglais et en espagnol. En « googlant »Día Mundial d’acuarela, on trouvebeaucoup de messages. Avec « World Day of watercolor » il n’y a aucun résultat. En français, sauf les sites canadiens, c’est à peine mieux. La société française d’aquarelle n’évoque que celle de 2008 et rien pour 2009 Heureusement notre ami Olivier Philippot indique sur son blog qu’elle se déroulera à Charenton-le-Pont, au cours de l’exposition nationale.
Ceci appelle a réfléchir. Ne soyons peut-être pas étonnés que l’aquarelle reste boudée du public.
Je voudrais faire, « mutatis mutandis » une comparaison avec ce qui se passe dans le domaine sportif. Je ne parle pas du football, mais par exemple le tennis, le golf. Ces sports sont dotés d’une fédération internationale, de fédérations dans chaque pays, de clubs qui regroupent tous les pratiquants, qui sont licenciés. La couverture médiatique est faite grâce aux tournois, professionnels et amateurs et aux circuits professionnels et autres « open ».
Dans le monde de l’aquarelle, il n’y a pas d’organisation mondiale. Les sociétés nationales ne cooptent qu’un nombre réduit de membres. Pour la France, il y a bien quelques associations locales, dont certaines reconnues comme celle de Lyon.
En fait, il y a en France et en Belgique, la notion de collectivité, d’esprit collectif n’existe malheureusement pas. Un petit groupe de personnes cooptées, toujours les mêmes, « font le circuit ». Pendant cela, la foule des humbles pratiquants n’est rien, sauf à suivre les stages des premiers. Ils sont beaucoup moins bien lotis que le golfeur sans handicap qui a au moins la qualité de licencié.
Il serait urgent, on ne peut pas dire « nos instances représentatives » puisqu’il y en a pas, mais ce qui se sentent une responsabilité, réfléchissent pour que qu’enfin l’aquarelle sorte des salons et des ghettos où elle risque, sinon de s’étioler. Il y a des champions en ligue 1 mais n’oubliez pas les districts.
Une petite anecdote pour conclure. Mon épouse va chez un coiffeur réputé de la place. Elle voit que des toiles sont accrochées sur les murs du salon.
Question au responsable : « ce sont des aquarelles »
Réponse du responsable : « Oh non Madame..ce sont des peintures ! »
Conclusion : il y encore du boulot à faire pour que l’on entende plus de telles remarques
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