Chronique d'un scandale sanitaire annoncé. Ce qui deviendra, dans quelques temps (mois ? années ?) l'affaire du vaccin contre la grippe A, est d'ores et déjà une sordide et très ordinaire histoire... de gros sous ! Eh oui, comme pour le sang contaminé par le virus du sida, ce sont des considérations financières qui ont conduit l'Etat français a commander, dans des conditions financières opaques (et qu'il refuse de dévoiler pour l'instant), auprès de 4 laboratoires, 94 millions de doses d'un vaccin fait à la va-vite, avec des adjuvants dont on ignore totalement l'effet secondaire potentiel, pour lutter contre une pandémie dont la mortalité est d'un cas sur dix mille, environ, soit largement inférieure à celle de la grippe saisonnière.
Alors, ça, c'était la première connerie, elle est signée Roselyne Bachelot, notre toujours "Ah bon ?" ministre de la santé.
Maintenant, ces vaccins, ils ont été achetés, et payés par le contribuable français. Il va falloir en faire quelque chose, parce qu'ils seront périmés dans 18 mois, et que jeter 658 millions d'euros à la poubelle, en ce moment, ça passera mal auprès du contribuable. Alors, on va faire quoi ? Parce que seuls 17% des français se déclarent prêts à se faire vacciner. Voyons, 17% de 60 millions, ça fait environ 10 millions de doses écoulées. Bien. Il en reste 84 millions. (Merci à Charlie Grogne, parce que je m'étais un peu planté en comptant les zéros. Faut dire qu'en ce moment, les zéros, y en a tellement, qu'on en oublie toujours un quelque part).
Si le gouvernement prend une décision quelconque de vaccination obligatoire pour telle ou telle catégorie de la population française, au risque qu'une partie d'entre eux développent une affection secondaire grave, voire mortelle, ce sera de l'empoisonnement volontaire, pur et simple. Et personne ne pourra dire "responsable, mais pas coupable", car nous savons tous qu'ils savent.
Rappelons à l'appui de ces propos, qu'en terme d'effets secondaire, Glaxo Smith Kline (GSK) refuse de divulger les informations
relatives à la pharmacovigilance, c'est à dire les effets indésirables
(ou secondaires, NDLR).
A ce jour, la seule solution pour Roselyne Bachelot, consiste à avouer franchement son erreur, et à démissionner.