Magazine Journal intime

Moments spéciaux

Publié le 02 novembre 2009 par Cassandre
Contrairement à ce que l'on pourrait penser, ou ce que je peux parfois laisser transparaître, je suis d'une nature assez, heu... "cocooning" pour ne pas dire un casanière. Ce n'est pas que je n'aime pas sortir, mais disons qu'il me faut une réelle motivation.
La photographie peut en être une. C'est même la plus forte, désolée si cela en choque certains.
Me balader et profiter du temps présent un appareil photo à la main, voilà qui me botte vraiment. Un petit peu comme regarder le monde depuis "l'extérieur".
Samedi soir, pour Halloween, je me suis botté le cul, justement, pour sortir un peu.
Il faudrait aussi que je me le botte pour aller prendre des photos des berges du Rhône près de là où je travaille, mais bon... ça implique de se lever très tôt pour avoir ce que je voudrais. J'ai quand même dans l'idée d'y aller plus tôt un matin. Mais ça reste une idée.
Bien que le matelas soit une excellente raison pour mes levés très matinaux même les week-end, il n'empêche que je suis crevée au réveil... pas très encourageant pour sortir de bonne heure.
Et donc samedi, je suis sortie, armée cette fois d'un petit appareil photo. Un compact numérique, moins voyant et clinquant que mon Canon EOS 30D. Je ne l'ai pas encore bien en main, le petit TZ5 de chez Panasonic, mais il me semble qu'on peut en tirer de très très bon clichés, pour peu qu'on s'en donne la peine, les photos d'hier datent de samedi soir.
Pour le coup, j'avais moins de peine à prendre des photos un peu "bizarres", l'appareil étant plus petit, on le remarque moins, et du coup, j'ai pris des choses que je n'aurais pas pu prendre avec le reflex parce que je me vois pas me pencher pour cadrer les pieds devant moi sur l'escalator...
Au pub aussi, c'était plus discret.... mais pour certaines prises, du coup moins pratique. Le rendu de lumière notamment, c'est différent, et les temps de pause sont un peu "au bon vouloir" de l'appareil... perturbant. Le mode manuel n'est pas forcément très intuitif.
Par contre, ce soir là, ce soir d'Halloween, j'ai trouvé les gens plus détendus, plus liant que d'habitude. Pourquoi ce ne serait pas comme ça tout le temps ?
Une plaisanterie avec un autre client au bar du pub parce qu'un troisième client semble avoir quelques difficultés à attraper ses 4 pintes de bières, une photo prise de personnes qui avaient osé le déguisement et qui étaient, ma foi fort réussi (la photo moins, dommage, mais bon, comme j'ai dit, je ne maîtrise pas encore cet appareil). Et je ne sais pas, un air de fête se sentait dans la rue, mais pas comme à Noël ou le jour de l'An. C'était plus calme, plus amical.
C'est du moins comme ça que je l'ai ressenti. C'est l'un de ce que j'appelle ces "moments spéciaux" où pour l'espace d'une soirée, d'un moment, on a l'impression que le monde où l'on vit est fraternel et plein de bonnes intentions.
Ce n'est qu'une illusion bien sûr, mais une illusion qui a son charme... et j'espère que j'arriverais à prendre et rendre ça en photo... un jour.

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