Les histoires d'amour finissent mal… en généraaaaal, et les contes de fées se cassent la gueule. Violent cassage de gueule, tronche éraflée, oeil aux reflets mordorés comme ceux de Kamilla. Je ressemble à Dracula quand il se rend compte que sa dulcinée ne reviendra plus, visage décomposé par les larmes, invoquant tous les diables de l'enfer pour lui venir en aide. J'invoque pas Dieu, c'est pas mon ami. J'invoque les forces de l'univers sauvage, les vraies, celles qui me donneront ce que j'attends. La faim pousse à des extrémités incontrôlables. Le prédateur s'expose lorsqu'il est affamé, oubliant la prudence élémentaire qui veut que l'on se protège d'abord, c'est là qu'il se fait avoir, surpris par derrière comme un jeune chien fou. Je pensais pouvoir me reposer, déposer l'arc et les flèches au pieds d'une âme sœur profiter un peu du paradis perdu. Illusions, arrachez-moi à mes illusions. Que quelqu'un me mette un couteau sous la gorge et me dise: "N'as-tu pas encore appris? si on se livre en entier on s'expose à la douleur, je t'enlève à la vie, j'extrais de toi tes illusions!!". Je n'ai pas su prendre le bonheur qui venait, plus l'habitude, mais l'ai-je jamais eue l'habitude?