Je salue comme un espoir et une manifestation de l’Esprit saint, cette « Conférence des baptisés de France », qui bien sûr, fait référence à celle des évêques. Elle pose de fait, la question de la place des laïcs, et en particulier des femmes, dans l’Eglise catholique …
Je dissocie cette question, de celle plus « existentielle », comme la vie spirituelle… Malheureusement - peut-être - moi et beaucoup je crois, avons tendance à rejeter hors de notre intérêt, la question ecclésiale : trop décevante, trop contingente… au point de nous isoler.
Malgré tout, la maison catholique, reste mon foyer… J’y suis donc attaché, et j’y trouve souvent l’aide et la ressource …
Pour en revenir, à la« Conférence des baptisés de France »… Il est symptomatique, que ce débat ecclésial, se situe sur le thème du ‘pouvoir… Bien sûr,
certains se plaindront… que l’on puisse le leur contester… !
Quand l’Evangile parle d’autorité, elle la situe dans l’esprit du
‘maître spirituel’ ( homme ou femme, peu importe …), et non dans une institution …
Ne serait-il pas bon, aujourd’hui, de situer l’autorité spirituelle dans la personnalité de « maitres », qui ont en charge la transmission d’un enseignement ‘traditionnel’ ? La communauté religieuse, ( elle , se devant avant tout d’aider- des individus à réaliser une expérience personnelle libératrice ) devrait s’organiser pour ‘ libérer’ le maître spirituel de ‘ l’intendance ‘… Le maître est le pivot de la transmission spirituelle et la véritable autorité religieuse. Que le prêtre soit donc assez sage pour abandonner le pouvoir de l’organisation … !
Le chrétien subit, s’il est dans une institution impersonnelle, froide, bureaucratique qui incarne l’autorité. En présence de l’autorité du maître spirituel, il est dans une relation personnelle, affective, chaleureuse .
Le chrétien attend d’être guidé par un quelqu’un qui a parcouru lui même le chemin et en connaît tous les pièges… Il aspire à recevoir les modalités d’une expérience transformante, et peut être déçu s’il ne reçoit que du dogme, du rituel et de la norme.
Symboliquement, il serait bon que l’autorité spirituelle (qui n’a pas de sexe), soit représentée par un pouvoir ecclésial et sacramentel beaucoup plus ‘ inculturé ‘ et mixte …