The Generationals - When They Fight, They Fight
Non, pas l'inventeur du jean, l'autre (oui bon, fallait bien la faire à un moment). Ouai, voilà, le type qui est mort l'autre jour. Celui qui écrit des bouquins grave intéressants mais que j'ai pas le temps de lire en ce moment.
Je pensais les garder pour plus tard, avec le paquet de "grands classiques" que j'ai pas lus. Là je dois finir Shutter Island et commencer l'histoire du Masque et la Plume (l'émission de France Inter) qu'on m'a offerte. Il y a eu plus de 2000 émissions depuis 1955, je vous dis pas le nombre de pages. Drôle de coïncidence d'ailleurs, puisque la première critique retranscrite dans cet ouvrage n'est autre que Tristes Tropiques de ... Claude Lévi-Strauss.
Bref, revenons-en à celui qui était "le plus grand intellectuel français vivant", d'après les médias. Ou plutôt, revenons-en à son métier : anthropologue, ethnologue.
N'est-ce pas génial comme métier ? Etudier les peuples, les mouvements sociaux, les gens. Dans une autre vie, j'aurais pu être ethnologue je crois. Essayer de comprendre les sociétés et les humains, je fais ça à longueur de journée. J'ai même des titres de bouquins pour mon autre vie : Petite sociologie des salles d'attente et Comment se comporter dans un ascenseur (pour les nuls*). Ou même Entre les rails, que j'adapterais au cinéma et dans lequel je jouerais un contrôleur de train. Peut-être même que j'irai au Festival de Cannes avec ça !
Non mais sérieusement, c'est vrai que ce métier doit être passionnant. Et surtout énormément enrichissant !
Il me semble qu'un type racontait dans un blog toutes les petites choses qui se passaient lorsqu'il prenait le train. Il voyageait souvent pour travailler, et son blog avait beaucoup de succès. Il faut que je retrouve l'adresse ...
Dommage que mes trajets en tramway soient trop courts et correspondent moins au format blog. J'aurai pu faire un truc là. Raconter comment c'est chiant d'entendre "mesdames, messieurs, un incident de nature inconnue nous oblige à rester ici pour un temps indéterminé". Raconter comment c'est troublant de se retrouver en face, à l'aller et au retour, de la même fille aux collants violets. Raconter comment c'est rassurant de voir des jeunes laisser leur place à des personnes âgées. Et raconter que je pourrais rester des heures assis dans un tramway avec ma musique, à regarder les gens et le paysage, que c'est apaisant comme pas possible et que par rapport au métro, y a pas à hésiter.
Oui, il y aurait beaucoup de choses à raconter. Rien de révolutionnaire, rien d'extraordinaire, mais tellement de moments vrais. Et moi, c'est ce que je préfère.
* pour les nuls oui, mais un truc bien quand même hein. Pas une chanson de Calogéro !