degré IV, CXXXIII (120b-121)
Publié le 09 novembre 2009 par Moinillon
Ne vous
troublez pas et ne soyez pas étonné de ce que je vais vous dire; car je ne le
dirai que bien fondé et appuyé sur une autorité solide : c’est sur Moïse. Je
dis donc qu’il nous est moins funeste de pécher contre Dieu même que contre
notre père spirituel. En voici la raison : Si par nos péchés nous avons irrité
Dieu contre nous, notre père spirituel peut L’apaiser et nous réconcilier avec
Lui; mais lorsque nous avons offensé notre père en Dieu, à qui recourrons-nous
pour nous rendre Dieu propice ? Cependant il me semble que Dieu apaisera notre
supérieur, ainsi que notre supérieur a calmé Dieu en notre faveur.
saint Jean
Climaque : L'Échelle sainte
«De la bienheureuse
et toujours louable obéissance»