Petit clin d’œil à l’illustratrice Marianne Maury Kaufman qui signe, entre autres, une page dans Fémina chaque semaine (et qui m’avait croquée en Drôle de Princesse pour mon plus grand plaisir – voir rubrique « Qui suis-je »).
Une caricature légère mais criante de vérité. J’ai l’impression de me reconnaître assise face au miroir chez le coiffeur, lorsque, systématiquement archi-motivée pour laisser pousser mes cheveux (un élan, je l’avoue, toujours suivi d’une renonciation dans les jours qui suivent), je demande qu’on coupe « un peu sans trop raccourcir » bien-sûr.
Bien sûr oui.
Plus court sans en avoir l’air
Pleine de bienveillance, ma coiffeuse acquiesce alors sans oser protester, apparemment habituée à ce genre de « commande très spéciale » (serions-nous toutes les mêmes ?) et je me retrouve, systématiquement, 1 heure plus tard avec une coupe plus courte sans en avoir l’air. Mais en tout cas « pas plus longue » ni « trop raccourcie ».
Le tour est joué. La même en mieux…
Je songe alors que « les cheveux long, ce sera pour une prochaine fois » ou « vraisemblablement une autre que moi! »
Et la vie continue…
Fin du chapitre.