Magazine Journal intime

Le non post du lundi

Publié le 09 novembre 2009 par Cremlystella
Le non post du lundi

Bon en fait là c'est lundi et je suis encore malade comme
un chien qui aboie ( tousse),
j'ai vraiment eu la flemme d'écrire un article hier soir pour aujourd'hui.
J'ai la voix cassée (appelez moi Macha Béranger),
mais pas les doigts c'est sûr,... mais le cerveau ne tient pas trop la route .
Je vous dis donc à demain.
La surprise sera aussi totale pour vous
que pour moi,

because je n'ai aucune once d'idée d'article à l'heure qu'il est.

Pfiouu what a suspens sur le blog de Cremlystella
Bon de toutes façons toute la journée et même ce soir,
il y a pleins de supers docus et d'émissions sur la chute du mur de Berlin,
vous n'avez donc rien à faire sur ce blog,.
.
Allez zou on se cultive un peu, on en apprend un peu plus sur le pourquoi
du comment et les conséquences de la chute de ce mur;
histoire de ne pas croire les mensonges que nous sort Mr Sarkosy sur sa présence
près du mur le 9 novembre 1989.....

Je vous met ici l'article de Libé qui en parle:

(je prévois un nombre de commentaires sur ce post plus ou moins égal à zéro)
Le non post du lundi

« L'affaire Mitterrand donne des idées folles à droite | Accueil
08/11/2009
Mur de Berlin: Sarko refait l'histoire
Sarko Sympa, la page Facebook de Sarkozy. Vous avez vu?
Le président nous raconte son 9 novembre 89, en toute simplicité.
Photo nocturne à l'appui. Marteau en main, il y était, Sarko, à Berlin.
L'homme qui s'apprête à faire l'Histoire ne pouvait rater ce moment historique.
Epatant!
Le problème c'est que l'histoire qu'on nous raconte ne tient pas debout:
"Le 9 novembre au matin, nous nous intéressons aux informations
qui arrivent de Berlin, et semblent annoncer du changement dans la
capitale divisée de l’Allemagne.
Nous décidons de quitter Paris avec Alain Juppé ...
pour participer à l’événement qui se profile"
Le matin du 9 novembre, personne à Paris - ni même à Berlin -
ne pouvait soupçonner que le mur allait tomber.
les radios et télévisions ouest-allemandes n'ont commencé à évoquer
la "libre circulation" qu'à partir de 20h.
Et ce n'est qu'après 23 heures que les Berlinois de l'Est,
prenant ces informations prématurées pour argent comptant,
furent si nombreux à se masser devant le poste frontière
de la Bornholmer Strasse que les garde-frontière est-allemands finirent
par lever la barrière.
Parole de témoin: jamais "l'événement" ne s'est "profilé".
Dans un excès de zèle, le conseiller élyséen chargé du blog présidentiel
aura bricolé un récit censé démontrer que le chef de l'Etat,
à l'époque secrétaire général adjoint du RPR, était à Berlin le jour J.
Pour rendre la chose possible,
il invente des informations semblant "annoncer du changement".
Et pour faire bonne mesure, il ajoute cette scène totalement fantaisiste:
Arrivés à Berlin ouest, nous filons vers la porte de Brandebourg où une
foule enthousiaste s’est déjà amassée à l’annonce de l’ouverture probable du mur"
A aucun moment l'annonce d'une "ouverture probable"
n'a provoqué le moindre rassemblement à l'Ouest.
La foule était massée à l'Est.
Et beaucoup plus au Nord, dans le quartier de Prenzlauer Berg.
Les Berlinois de l'Ouest n'ont commencé à s'attaquer au mur que
le lendemain 10 novembre.
Ils ont été rejoints par des visiteurs venus du monde entier.
Parmi lesquels, Nicolas Sarkozy et Alain Juppé.
Mais alors, s'il n'était pas à Berlin, où donc se trouvait le futur président
de la république ce fameux 9 novembre 1989?
Nous avons une petite idée: ce 9 novembre, comme tous les 9 novembre,
Nicolas Sarkozy commémorait à Colombey-les-deux-églises le 19e anniversaire
de la mort du Général de Gaulle. Ce n'est qu'une hypothèse.
Les blogueurs pressés de l'Elysée auront sans doute à coeur de vérifier.


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