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La Vie, opportunité ou souffrance ? Christianisme et Bouddhisme

Publié le 11 novembre 2009 par Perceval

Plus personne aujourd’hui, ne devrait résumer la foi chrétienne à une invitation au renoncement, au sacrifice et donc à la souffrance. Pourtant, en opposition à l’Evangile, l’opinion commune rapporte - que la sexualité et les « biens matériels » relèvent du péché… ! - Que, la souffrance est positive, parce qu’elle dispose en quelque sorte d’une valeur marchande. Elle permet de racheter le péché.. ! La Vie, opportunité ou souffrance ? Christianisme et Bouddhisme

La question de la cohabitation de Dieu et du mal se pose depuis toujours. Épicure déjà avait dit que si le mal existe, soit Dieu n’est pas tout-puissant, soit il n’est pas bon.

C’est pourquoi le stoïcien fait en sorte que la douleur ne puisse l’atteindre, et peut-être par héroïsme ,ceci interdit la plainte … Dommage !

En effet, l’évacuation de la souffrance ne conduit-il pas fatalement à l’exclusion de celui qui souffre ?

« Aujourd’hui, nous préférons reconnaitre que Dieu subit lui-même le négatif, qu’il souffre et qu’il meurt en Christ. Nous récusons la conception classique du Dieu absolu, impassible et immuable. La toute-puissance de Dieu ne consiste pas à se tenir loin des aléas du monde, mais à surmonter perpétuellement le mal de l’intérieur. Pour sa part, l’amour de Dieu ne relève pas d’une bonté abstraite, mais du risque, en chaque homme, de s’exposer à la perte de soi, en s’engageant à la vie et à la mort, pour que triomphe la vie. »

La Vie, opportunité ou souffrance ? Christianisme et Bouddhisme

D’ailleurs , France Quéré, membre de la Fédération protestante, estime que la logique est de combattre la douleur: «Le sens de la souffrance se situe toujours dans la lutte que l'homme va mener contre elle.»

Le Bouddhisme explique la souffrance, par l’enseignement de l’impermanence… Si nous n'acceptons pas le fait que tout change, nous ne pouvons trouver la parfaite sérénité. Comme nous ne pouvons accepter la vérité de l'impermanence, nous souffrons. La cause de la souffrance est donc notre refus d'accepter cette vérité.

Sans doute que, pour le bouddhisme, vouloir rester à interroger le Mal et la souffrance, c’est rester au niveau inférieur, celui du moi et des activités du mental

Je pense que la vie est opportunité, plus qu’elle n’est souffrance…


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