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Résultats du challenge Moyen-Âge

Publié le 13 novembre 2009 par Misszigouzis @MissZigouzis

Et voilà. C'est terminé ! Alors, voyons déjà qui a eu le droit de jouer pour avoir respecté toutes les règles du jeu : inscription dans les commentaires ; totalité des réponses remises...

A cette étape, il ne reste que Jo, Virginie, Emily, Tiphaine, Esther, Karine et Stéphanie. Désolée pour les 4 autres, mais je n'ai point vu votre inscription !!!

 Les 11 mots à découvrir

Salade

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Sorte de casque en usage du XVe au XVIIe siècle.

Une salade est un casque de forme ronde, porté du XVe siècle au XVIe. Le mot vient du bas-latin caelum, qui signifie « ciel », « coupole », et qui a donné le vieil italien celata, francisé en salade. Il s'agit d'une évolution du « chapel de fer » qui eut lieu pendant la première moitié du  XVe siècle (à ne pas confondre avec la barbute, parfois appelée « salade italienne », bien qu'elle soit essentiellement une variante du bassinet).

La coupole de la salade finit sur l'arrière en une queue qui s'allongeat au fil du siècle. Certaines salades étaient équipées d'une visière, et d'autres une simple fente s'ouvrant sur l'avant du casque. Une autre variante laissait le visage entièrement sans protection. Il existait une protection pour le menton qui pouvait être portée avec la salade, mais elle était d'usage rare parce qu'elle génait la respiration et les mouvements de la tête. La salade était certainement le type de casque le plus répandu durant la dernière partie du XVe siècle, et était en usage chez les cavaliers comme chez les fantassins. Pendant le XVIe siècle, elle donna naissance à la bourguignotte.

Caroline

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La minuscule caroline est une écriture apparue au VIIIe siècle, vers 780 sous l'impulsion de Charlemagne, dans l'école palatine tenue par Alcuin puis elle se répand depuis Saint Martin de Tours où l'érudit s'est retiré à la fin de sa vie. Elle se diffuse ensuite dans tout l'Empire dans les codex, les capitulaires et divers textes religieux avant d'évoluer vers l'écriture gothique au XIIe siècle. Elle présente des formes rondes et régulières qui la rendent plus facile à lire et à écrire que la minuscule mérovingienne, ce qui assure sa renaissance au XVe siècle, sous la forme de l'écriture humanistique lorsque des humanistes florentins l'ont redécouverte et préférée à l'écriture gothique qu'ils jugeaient artificielle et illisible.

Rondeau

Petite pièce de poésie particulière à la littérature française. On distingue le rondeau commun ou rondeau rouble, le rondeau redoublé, et le rondeau simple. Le rondeau commun comprend 13 vers, roulant sur deux rimes seulement, dont la première est employée huit fois, et l'autre cinq, dans l'ordre suivant: le 1er vers, le 2e, le 5e, le 6e, le 7e, le 9e, le 10e et le 13e riment ensemble, et sont masculins ou féminins, comme on veut; le 3e, le 4e, le 8e, le 11e et le 12e riment pareillement entre eux, et la rime y est d'espèce différence de celle des autres. On forme avec les 13 vers deux stances de 5, séparées par un tercet, et on ajoute au tercet et à la dernière stance Un refrain pris des premières paroles du rondeau. La grâce, la finesse, la naïveté, sont les caractères principaux de ce genre de poème, où l'on emploie presque exclusivement les vers de 8 et de 10 syllabes. Voici un rondeau de Voiture :

Ma foi, c'est fait de moi, car Isabeau

M'a commandé de lui faire un rondeau.
Cela me met en une peine extrême.
Quoi! treize vers, huit en eau, cinq en ême!
Je lui ferais aussi tôt un bateau.

En voilà cinq pourtant en un monceau.
Formons-en huit en invoquant Brodeau;
Et puis mettons, par quelque stratagème,
Ma foi, c'est fait.

Si je pouvais encor de mon cerveau
Tirer cinq vers, l'ouvrage serait beau.
Mais cependant me voilà dans l'onzième;
Et si je crois que je fais le douzième;
En voilà treize ajustés au niveau.
Ma foi, c'est fait.

Le rondeau redoublé est ordinairement composé de 5 quatrains; les quatre derniers se terminent successivement par un vers du premier. On y joint quelquefois un envoi, où se trouvent, par forme de refrain les deux ou trois premiers mots de tout le poème. Le rondeau simple consiste en 2 quatrains sur mêmes rimes, et séparés par un distique, auquel le refrain était attaché, ainsi qu'à la fin du dernier quatrain.

Imposte

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Corps de moulures couronnant un piédroit ou un support vertical sans chapiteau et recevant la retombée d'un arc.

Une imposte est une pierre saillante (généralement dure) qui forme le couronnement du piédroit d'un arc (l'imposte est au piédroit ce que le chapiteau est à la colonne). Cette pierre est généralement moulurée selon les ordres architecturaux.

Le corps de moulure de l'arc (le châssis de tympan) se nomme également imposte .

Par extension, en menuiserie du bâtiment une imposte est la partie supérieure indépendante fixe ou ouvrante d'une porte (extérieure tout comme intérieure) ou d'une fenêtre. Elle permet souvent de laisser passer de la lumière. Quand elle est ouvrante et vitrée, elle est souvent appelée vasistas.

Pont dormant

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Pont ne pouvant pas se relever. Un pont dormant est une œuvre d'architecture qui peut être soit :

Un pont établi sur un fossé et qui est fixe, contrairement au pont-levis.

ou la partie fixe du pont à laquelle est rattaché le pont-levis. Sa position est dite dormante.

Tabar

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Le tabar ou tabard est une sorte de toge que l'on revêtait au dessus de l'armure, à l'époque médiévale. Il servait autant à montrer sa fortune, en fonction de la matière qui le composait, que ses armoiries, brodées sur l'avant et l'arrière du tabar.

C'est par excellence le vêtement du héraut d'armes. Il figure à ce titre sur la gravure de la pompe funèbre de Charles III de Lorraine, et est encore porté aujourd'hui par les hérauts de la reine Elizabeth II, tant en Angleterre qu'en Écosse.

Obole

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L’obole médiévale (en latin, obolus, mot masculin) est une valeur de compte et une monnaie de cuivre divisionnaire du denier, dont elle vaut la moitié. Elle suit donc la fluctuation des deniers tant en valeur qu’en poids ou en titre de métal précieux. Son abréviation dans les textes est un o barré, ou bien les deux lettres ob.

Longtemps on a cru que l’obole avait été une création du IXe siècle mais les recherches récentes ont montré que des oboles ont existé dés le fin de la période mérovingienne et au début de la période carolingienne. Ces oboles du VIIIe siècle ont la particularité d’être bractéates et unifaces contrairement à la tradition française postérieure ou elles sont, dés le IXe siècle, d’un diamètre moindre que les deniers mais frappées sur les deux faces.

Reliquaire

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Coffret contenant les restes d'un saint ou des objets ayant été en contact avec son corps.

Dans certaines églises comme à Rouen, on a conservé longtemps le vieux terme de fierte (du latin feretrum, « brancard » ou « civière mortuaire »).

Le terme reliquaire s'applique théoriquement à tout récipient contenant des reliques, y compris les châsses, mais en pratique on le réserve à des coffrets et boîtes de plus petite taille qui ne contiennent pas le corps entier d'un saint.

On a parfois usé du terme grec de lipsanothèque (littéralement « armoire à reliques »), pour qualifier des meubles ou des reliquaires destinés à recevoir plusieurs reliques.

Certains reliquaires portatifs destinés à l'exposition des reliques se sont appelés monstrances.

D'autres, épousant la forme de l'objet qu'ils contiennent, sont qualifiés de topiques (ainsi les bustes-reliquaires et chefs-reliquaires qui contiennent généralement tout ou partie du crâne d'un saint, les bras-reliquaires, etc.).

On appelle staurothèque, au moins en milieu byzantin, un reliquaire contenant un fragment de la Vraie Croix.

Il existe enfin d'autres modes de conservation des reliques tels que leur insertion dans des regalia (sceptres, couronnes, mains de justice, etc.), ou leur usage comme talismans (dans des amulettes ou dans le fourreau des épées), mais on sort ici du cadre des reliquaires proprement dits.

Indulgences

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Dans l'Église catholique romaine, l’indulgence (du latin indulgere, « accorder ») est la rémission totale ou partielle devant Dieu de la peine temporelle encourue en raison d'un péché déjà pardonné.

Le Code de droit canonique consacre aux indulgences le chapitre IV du titre IV portant sur le sacrement de pénitence. Le canon 992 définit l'indulgence comme : « la rémission devant Dieu de la peine temporelle due pour les péchés dont la faute est déjà effacée, rémission que le fidèle bien disposé obtient à certaines conditions déterminées, par l'action de l'Église, laquelle, en tant que dispensatrice de la rédemption, distribue et applique par son autorité le trésor des satisfactions du Christ et des saints ». Cette définition est tirée de l'encyclique Indulgentiarum doctrina de Paul VI et reprise dans le Catéchisme de l'Église catholique au point 1471 suivie d'une explication.

L'ensemble des indulgences est présenté dans l'Enchiridion des indulgences publié par la Pénitencerie apostolique. Bien que toutes n'y puissent figurer.

On peut cerner la notion par :

son effet : remise des peines temporelles restant à satisfaire pour des péchés remis.

sa forme : un acte de piété, de charité, de dévotion, etc., qui est substitué désormais aux extrêmes rigueurs pénitentielles exigées dans les premiers temps de l'église.

sa nature : l'église se considérant gestionnaire en quelque manière du dépôt des mérites acquis par les saints et dispensatrice de la satisfaction du Christ.

Umbo

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Pointe, cône se trouvant au milieu d'un bouclier, permettant de détourner les traits frappant ce point, ou jouant parfois dans la mêlée le rôle d'une arme offensive. (En français cette acception se traduit parfois par "ombon".) Par métonymie, umbo désigne le bouclier tout entier.

2. Plis faisant saillie devant la poitrine et produits en relevant une partie du côté gauche de la toge.

Mandragore

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Du latin mandragora; du grec mandragoras. La mandragore, herbe à la grosse racine charnue, peut évoquer un corps humain. Cette forme a probablement contribué aux traditions rabbiniques qui prétendaient que la mandragore avait poussé au paradis terrestre. Les Grecs et les Romains l'utilisaient en philtres sensés faire naître l'amour, guérir la stérilité et multiplier l'argent. Cette superstition subsista jusqu'au Moyen Âge et fut combattue par l'Église.

A cette étape, Karine et Esther sont éliminées pour avoir donné Tunique au lieu de Tabar. Notez que si tout le monde a trouvé "pont", seule Emily a donné la définition complète à savoir "Pont dormant". Il reste en lice : Jo, Virginie, Emily, Tiphaine et Stéphanie.

Le 12e mot

SCRIPTORIUM

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Le mot scriptorium (au pluriel, des scriptoria) vient du verbe latin scribere qui signifie « écrire » ou « celui qui écrit ». Ce nom désigne l'atelier dans lequel les moines copistes réalisaient des copies manuscrites, avant la réinvention de l'imprimerie en Occident. De nos jours, le scriptorium désigne par extension une salle dédiée aux travaux d'écriture.

Tant les récits que les bâtiments encore existants ou les fouilles archéologiques montrent que, contrairement à l'opinion populaire, de telles pièces existaient rarement dans les monastères ; la plupart des écrits monastiques étaient faits dans des réduits à l'intérieur du cloître, ou dans les cellules des moines elles-mêmes. Les références dans les publications universitaires modernes à des scriptoria visent d'ordinaire la production écrite collective d'un monastère plutôt qu'une pièce physique particulière.

Un scriptorium était en tout cas une annexe nécessaire à une bibliothèque. Dans le sens conventionnel d'une pièce spécifique, les scriptoria n'existaient probablement que pour des périodes de temps limitées, lorsqu'une institution ou un particulier souhaitaient qu'un grand nombre de textes soit copié afin de remplir une bibliothèque ; une fois celle-ci remplie, il n'y avait plus besoin d'une pièce réservée. Au début du XIIIe siècle, des boutiques de copie séculières se développèrent ; les scribes professionnels ont pu avoir des pièces spéciales pour écrire, mais dans la plupart des cas, ils disposaient sans doute simplement d'un bureau près d'une fenêtre dans leur propre maison.

Il y a avait une soixantaine de scriptoria en plein Moyen Âge. Ils se sont développés particulièrement à l'époque carolingienne. Ils se trouvaient dans les monastères, dans les archevêchés, ou dans les évêchés.

Rien de changé !

Question subsidiaire

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La Cour des Saveurs, c'est tout ce qu'il faut pour préparer chez vous un banquet médiéval !

Un projet rendu très simple à réaliser grâce aux mets élaborés par notre invité spécial La cour des saveurs : un traiteur artisanal qui a adapté les recettes du XIVe et du XVe siècle pour les mettre en conserve.

Il ne vous restera à vous, fin gourmets, qu'à réchauffer en douceur et, pourquoi pas, mettre en scène votre diner à la façon du Moyen-âge.

Les plats sont délicieux et d'un prix relativement bas compte-tenu de la qualité des ingrédients mis en oeuvre et de ce l'on trouve en supermarché...

A tester d'urgence : ces (re)créations culinaires ne sont en boutique que jusqu'à fin décembre.

A cette étape, Virginie est éliminée car les initiales ne sont pas celles de Philippe Redien, même s'il s'agit bien du fondateur de la Cour des Saveurs. De même que Jo et Emily qui ont respectivement indiqué CS pour Caroline Seigle des Sacs by CS et Carine Fortier


Seules Tiphaine et Stéphanie ont fait un parcours sans faute.


Donc... Tirage au sort !

La participante qui a remporté le challange est......

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Tiphaine !

Merci à tous d'avoir participé. Bravo Tiphaine. Rendez-vous pour le challenge de Noël la semaine prochaine !




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