Magazine Journal intime

C'est mon p'tit doigt qui me l'a dit !

Publié le 15 novembre 2009 par Suzywong
Le flair féminin, sous l’effet du préjugé pro-masculin, est trop souvent sous-estimé. La preuve : Un mois avant le jour fatidique, j’ai annoncé au chéri que mon p’tit doigt prévoyait que c’était la fin pour Guy Carbonneau chez les Canadiens. Évidemment, le bien-aimé s’est moqué joyeusement de moi et de ma compréhension de l’univers du hockey.

«Suzy, Bob mange dans la main de Guy.

D’ailleurs, à part toi,
tout le monde sait que Carbonneau
est l’homme de Gayney !»

Autre preuve à l’appui : C’était le mois dernier, un dimanche soir où lui, moi et notre vieille chatte étions dans le salon à regarder la télé. Comme ça, sans vraiment une bonne raison, je dis au chéri qu’il est grandement temps d’aller avec Astrée chez le vétérinaire. Tout bonnement, je lui dis qu’elle en a plus de fait qu’à faire. Ai-je besoin de dire qu’il m’a envoyée paître. A rajouté sa phrase qui me fait suer :


«Il faut toujours que tu fasses un drame avec rien !»
Au matin, j’ai trouvé la chatte raide morte sur le divan.


L'homme jette un discrédit sur l’intuition féminine parce qu’il est bien évident que toute ingérence hâtive le déconcerte et l’anéantit dans sa pensée. Après tout, l’homme cumule des raisonnements et les scrute sous un certain angle avant d’en tirer une raison qui sera pour lui plus que probante. Alors que la femme, c’est-à-dire moi ici, ne se gêne jamais pour dire son mot à tout propos et hors de propos. Et même si j’ai raison neuf fois sur dix grâce à mon flair féminin, le chéri continue de rire de moi et de mon intelligence intuitive…



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