Quand je me sens à cours d'arguments et que je ne sais plus quoi répondre à mes interlocuteurs, que je sens monter en moi la nécessaire indignation du facho frustré qui a bu un monaco de trop, je ne me fais jamais défaut de sortir la petite phrase qui tue : si vous continuez comme ça, je vais vous faire de gros bobos.
Vlan, et là, le franquiste mal assumé que je suis est tout content de moi et de lui : tant il en faut fort peu pour que ce genre d'imbécile suffisant s'autocongratule de sa propre pauvreté intellectuelle - et pense qu'il a clôt le débat de définitive manière... J'ai ainsi plusieurs fois menacé de mes petits coups de poings de méchants zélateurs d'une autre pensée que la Non-Pensée-Activiste, qui avaient eu l'impudence de me dire d'autres choses que celles que j'aime sur mon autre blog (dont la fréquentation et les billets font de plus en plus pitié, soit dit en passant).
"Gros bobo", c'est ce que le facho promettra d'opposer aux visions alternatives à la sienne, éventuellement camouflé derrière de pénibles discours bourdieusiens un peu lourdingues visant essentiellement à cacher l'indigence du propos, ou, dans d'autres cas, les appels limpides à des meurtres de masses dans la plus parfaite décontraction nazillarde dont je peux faire preuve, depuis la fumée noire jusqu'au goudrons et les plumes. Si vous me suivez.
Et là, il faut clairement arrêter la plaisanterie.
Je m'adresse surtout à Butch qui, non content de se gratter une gonade sans la moindre discrétion, s'amuse à péter généreusement dans le sofa sur lequel je comptais m'affaler après l'écriture de ce billet et la lecture de l'épuisante prose poussive de l'autre moi-même sur le blog que vous connaissez bien.
Je dis stop, mon petit Butch : si tu continues à émettre des gaz à effet de serre et d'agression olfactive, je m'en vais te faire de Gros Bobos sur le nez, parce que là, ça commence à dauber grave dans le petit appartement toulousain. Et comme la fenêtre est coincée rapport à j'ai donné un coup de chaise en lisant les méchancetés qu'on racontait sur moi sur ce blog et que j'ai pété la poignée, maintenant, on ne peut pas ouvrir alors pour péter, Butch, c'est sur le palier merci.
Et après cette navrante interruption de mon discours, revenons-en au propos initial de ce billet... Je disais donc que ... Ah, je sens que certains sont déjà endormis.
Peut-être avez-vous plutôt besoin de m'entendre ânonner bêtement, avec ma jolie voix d'éphèbe, un vieux billet un peu rance de mon autre blog sur un de ces magnifiques enregistrement MP3 pour les pauvres qui crachote, pleure et couinouille ? Pour cela, je vous encourage à vous plonger dans ma passionnante émission radio de baltringue à roulette, Pas Plus Haut Que Le Bar, dont le nom est très bien choisi puisque finalement, le haut du bar, je ne le vois que rarement.
Bon.
Je vois que j'en ai encore perdus quelques uns.
Je peux aussi vous parler de l'unitééééé et continuer à brailllllllllllléééééer sur le fait qu'à gauche, ils font rien qu'à m'embêtéééééer à ne pas tous vouloir aller au "N"PA et qu'on va se retrouver tout seul, moi et Oliviéééééer.
Mais je sens que je vais encore me répétéééééer et surtout, me trompéééééer comme les fois précédentes (ici et là).
Franchement, je le sais, je suis super lassant avec mes billets pas drôles, ma vie pas drôle, mon Butch pas drôle qui ...
Bon, tu vas arrêter de péter dans mon sofa, merde ?