J’ai connu une très belle avancée en début de semaine (J’ai écrit plus de 3500 mots/jour pendant 3 jours), mais depuis hier, la cadence ralentit. Aujourd’hui, j’ai péniblement écrit mille mots.
Je reste quand même en avance par rapport au planning du Nanowrimo (je suis à 32 600 mots et des poussières) et j’espère atteindre les 50 000 mots d’ici la fin de la semaine prochaine ou, au pire, si le salon du livre est trop épuisant, quelques jours après.
Je suis vraiment contente de m’être lancée dans ce défi parce que je crois sincèrement que c’est grâce à lui que je vais arriver à mettre le point final au premier tome de mon roman pour ados qui n’a toujours pas de titre. Comme vous le savez, j’ai eu envie d’écrire pour les ados en avril dernier et je me suis lancée. Aujourd’hui, mon idée de départ n’a pratiquement plus rien à avoir avec le roman que je suis en train d’écrire. C’est souvent comme ça. La seule chose qui est restée : je raconte la vie de trois amies de 15 ans.
Et pour se faire, il y a trois personnes qui m’aident à replonger dans le monde des ados : deux ados, une Française et une Québécoise et un prof de secondaire (oui parce qu’une des mes héroïnes a décidé qu’elle était moitié Française, moitié Québécoise et qu’elle avait vécu ses 14 premières années au Québec !). Du coup, je suis bien obligée de me renseigner sur l’école secondaire au Québec même si mon histoire se passe en France. Et le frère du chum d’une copine s’est gentiment proposé de répondre à mes cent millions de questions.
En discutant avec tout ce petit monde, je me suis rendu compte que finalement, l’adolescence que j’ai vécue ressemble assez à la leur. On n’écoute pas les mêmes groupes de musique, on ne regarde pas les mêmes séries, c’est vrai, mais avoir 15 ans en 2009 ne diffère pas vraiment d’avoir en 15 ans en 1995. La seule chose qui a beaucoup changé, ce sont les nouvelles technologies. Internet, MSN, Facebook, les blogues, les téléphones portables avec photo et vidéo, je n’ai pas connu ça et ça m’inspire beaucoup pour mon roman qui n’a toujours pas de titre.
En tout cas, j’ai bien hâte de le finir et de le faire lire !