Elle avait toujours été à fleur de mots ; la rumeur disait même qu’elle était folle. Quand son arc à palabres se déployait, ses victimes ne se relevaient pas. Elle dérangeait. On chuchotait que seul un puissant neuroleptique pourrait la guérir de sa langue malade. Bientôt, ses mots ne troubleraient plus l’ordre public : on la mettrait à l’isolement.
PS : texte écrit dans le cadre des « impromptus littéraires »