Rester incognito

Publié le 16 novembre 2009 par Gilles Poirier
Tous les jours, une pluie diluvienne s'abat sur Djakarta. Cela ne dure pas et peu de temps après le soleil revient, en plus étant donné la chaleur ambiante, ce n'est même pas désagréable. Je suis ici pour deux jours, le temps d'établir mon permis d'accès au site et de m'enregistrer aux services de l'immigration. Dans notre situation d'expatrié, en général on aime bien rester incognito et je n'aime donc pas trop devoir passer par ce genre de bureau, car cela peut impliquer des désagréments non prévus tel le paiement d'impôts dans le pays visité, mais je n'ai pas le choix. Mon passage va donc se résumer à une photo et une signature et tout le reste du temps est de l'attente qui va me permettre peut être de mieux connaître cette ville. Le peu que j'en ai vu en tout cas est qu'ici on est dans un monde nettement moins chaotique que l'Inde ou le Koweït. Déjà pour preuve, tous ceux qui circulent en moto sont casqués et personne ne transporte plus d'un seul passager, casqué lui aussi, les conducteurs à quatre roues conduisent prudemment sans naviguer entre les voies et sans excès stupide de vitesse. Par contre, dans les quartiers chics, la police est omniprésente et les contrôles complets des voitures et bagages de rigueur dès que l'on doit approcher un bâtiment, que ce soit un hôtel, un restaurant, un centre commercial ou tout autre bâtiment administratif ou de bureaux. Je n'ai pas vu un tel déploiement policier dans les quartiers plus populaires, mais je suis sûr que leur présence même si elle est plus discrète reste effective.