Coup de stress.
Publié le 27 octobre 2007 par Malicelasouris
Hyper sensible je suis hyper sensible je reste, dans des moments comme ça on a envie de se prendre un petit verre (ah ah! je l'ai vu passer le gredin, me
narguer!!). Je n'ai pas le réflexe automatique, mais si je n'évacue pas, ce sera la chronique d'une cuite annoncée. La solitude se sent et les wagons de peur avec. Deux courriers dans la boite aux
lettres ce matin. Une convocation pour les prud'hommes le 10 janvier et une pour le Tribunal des affaires familiales le 14 janvier. Les deux en même temps ça fait un choc. J'ai des noeuds partout,
j'étouffe et je suis pétrie d'angoisse, ça va passer, mais je voulais juste évacuer. Depuis que j'ai été laminée par la juge dans mon affaire de viol, tout tribunal me colle des souvenirs de honte
et la peur que ça recommence, que je sois jugée, dénigrée.
Ras le bol de tous ces combats, de ces trucs à réparer, je ne suis pas courageuse de me battre, j'essaie que les choses soient justes dans ma vie, de ne plus payer ou porter à la place des autres.
Je voudrais tellement que ça soit fini, ces luttes contre ces erreurs du passé dont je n'ai pas su me protéger.
Je sais c'est en janvier, avant j'ai mon oral por la sélection à la formation en novembre et que c'est là dessus que je dois me concentrer. C'est mon avenir qui est en jeu, et s'il s'annoce bien,
je supporteras mieux le reste. Je ne dois pas me lamenter et me servir de ça pour le rater. Je ne subis pas, ce sont des actions que j'ai mises en oeuvre, ce n'est pas une fatalité mais bien la
conséquence de choix.
Je me sens toute petite, seule contre les méchants, des inconnus sans visages. J'ai peur de perdre, de payer encore et encore pour des choses qui n'ont pas été juste, est ce que je vais payer
encore ma pertinence de dénoncer ce qui n'est pas normal?
Je voudrais décrocher mon téléphone, parler à quelqu'un et puis je n'ose pas, pas envie de pleurer et de me sentir ridicule, c'est pas si grave, ça va aller. J'ai envie d'effacer ce post, mais non
je ne vais pas le faire parce que je n'ai pas envie de m'isoler.