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Histoire de vaccins

Publié le 19 novembre 2009 par Mari6s @mari6s

J'avoue avoir un gros problème avec les vaccins Gardasil et Cervarix contre les papillomavirus, ainsi que le tout nouveau contre la Grippe A. Essentiellement à cause de la façon biaisée dont ils sont présentés à la population (je suppose que vous avez tous vu les pubs...).

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Commençons par Gardasil et Cervarix. La campagne publicitaire est axée sur les mères, dans le but évident de les culpabiliser: si vous aimez votre fille, faites-la vacciner! C'est malsain, primo ; et secundo, cela fait une question émotionnelle de quelque chose qui devrait être raisonné.

De plus, que ce soit à la télévision ou dans les pubs papier, la présentation est incomplète et très peu scientifique. On parle de virus qui peuvent causer le cancer du col de l'utérus, le mot "sexe" est à peine prononcé (ou même pas du tout...) et on embraye gentiment sur le fait qu'il faut vacciner toute ado de 14 ans ou plus.

Je comprends bien qu'introduire la question des relations sexuelles compliquerait les choses. Mais est-ce vraiment la peine de vacciner une toute jeune fille, forcément plus fragile, contre un virus auquel elle ne sera peut-être pas exposée avant des années? L'âge moyen de début des relations sexuelles est en effet environ 17 ans pour les filles, et cela veut aussi dire que certaines n'en auront pas avant 20 ou 25 ans...

De plus, cette abstraction du sexe dans la relation mère-fille risque d'avoir un effet pervers: une jeune fille qui est déjà sexuellement active mais n'ose pas le dire à sa mère, risque de se faire vacciner. Or, Gardasil augmente le risque de lésions et de cancer du col de l'utérus, si le papillomavirus était déjà présent dans l'organisme!

J'ajouterai qu'un simple préservatif limite la plupart du temps la propagation des papillomavirus... Alors est-ce bien la peine de se lancer dans une campagne de vaccination massive, contre des vilains virus que les pauvres petites filles pourraient attraper, virus qui pourraient, un jour, causer un cancer du col de l'utérus? (je lis sur internet que 80% environ de la population est porteuse de ces papillomavirus, sans pour autant développer un cancer!) Soyons sérieux! Quitte à vous sembler vulgaire, j'ai l'impression qu'il s'agit surtout de vendre du vaccin!

Vendre du vaccin, sans aucune considération pour les effets secondaires! Il y a eu des essais, bien sûr, depuis plusieurs années ; mais comment juger des possibles conséquences sur la santé, en si peu de temps? J'envisagerais de me faire vacciner, et de faire vacciner mes éventuelles filles plus tard, si j'avais la preuve de la santé de fer des premières vaccinées, dans 10, 20 ou 30 ans!!!

De plus, même si on peut lire dans les documents officiels et certains magazines à l'objectivité douteuse que l' "inocuité de Gardasil a été prouvée", et même en considérant que le laps de temps écoulé est suffisant pour "prouver" quoi que ce soit, on parle d'effets secondaires assez sérieux, allant de la crise cardiaque aux maladies auto-immunes et aux problèmes du système nerveux... Est-ce bien normal de cacher la vérité aux gens, avec une propagande mensongère et de mauvais goût?

silence on vaccine.jpg

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Parlons du vaccin pour la grippe A, maintenant. Réalisé à la hâte, sans avoir le temps de fignoler ou de faire beaucoup de tests... Et présenté, lui aussi, dans une pub que je trouve plus que douteuse.

Tout d'abord, l'amalgame entre "pour moi" et "pour les autres" est trompeur. De deux choses l'une: on se vaccine, soit pour soi, pour se protéger ; soit pour protéger les autres, auquel cas on fait preuve d'abnégation car on sait qu'il y a des risques pour soi. Alors ici, lequel est-ce? Ce n'est pas une question de détail: se vacciner soi pour les autres, c'est une chose, mais choisir de faire vacciner ses enfants est bien différent...

Un vaccin n'est jamais anodin. C'est un petit bout d'antigène (virus, microbe...) que l'on fait pénétrer dans le système immunitaire pour que celui-ci apprenne à se défendre contre lui et à synthétiser des anticorps spécifiques contre cet antigène. Mais si ce dernier est mal dosé, ou que la personne vaccinée est, pour une raison ou pour une autre, affaiblie, cela risque de faire plus de bien que de mal. C'est pour cela qu'on se sent souvent un peu fiévreux après n'importe quel vaccin ; et que les personnes âgées sont souvent malades comme des chiens après le fameux vaccin anti-grippe (normale, celle-ci).
Les risques peuvent aussi venir des adjuvants (qui augmentent l'efficacité), des solvants...

Or les médecins actuels ont tendance à faire de l' "automatique": on vaccine à l'heure, point. Sans vérifier si la personne est affaiblie, justement. J'ai heureusement trouvé un médecin plus vieux jeu, qui m'a formellement interdit tout vaccin tant que mes problèmes de thyroïde ne seraient pas réglés, puisque je faisais une rechute de laryngite et Cie à chaque banal petit vaccin...

Mais les personnes affaiblies risquent plus d'attraper la grippe A, me direz-vous. Pas forcément: il faut faire la différence des niveaux d'exposition. Si vous vivez dans une région sans aucune alerte, si de plus vous ne fréquentez pas beaucoup d'enfants ou de malades, je vous conseillerais personnellement de ne pas vous faire vacciner. Et même si ce n'est pas le cas, si vous êtes capable de réaliser les actions d'hygiène basiques répétées à la télé (lavez-vous les mains, bla bla bla... le bon sens, quoi!), pourquoi s'en faire?

Car ce que je reproche aussi à cette campagne publicitaire, c'est d'alimenter la panique, qui n'en a déjà pas besoin... "Le virus de la grippe A n'est pas anodin". Ah ouais? Et le virus de la grippe, il l'est, peut-être? Il a tué des milliers de personnes, et continue à faire quelques victimes chaque année. On n'en fait pas pour autant un drame chaque hiver!!! Il faudrait arrêter de prendre les gens pour des cons, et essayer de leur expliquer les choses. Par exemple, que le risque vient du fait que la grippe A n'est pas dangereuse pour les mêmes populations que la grippe classique. Au lieu de les faire flipper et d'essayer, encore une fois, de refourguer du vaccin!

Mais c'est sûr que si on prenait les gens pour des adultes responsables et qu'on leur laissait un choix réel, c'est à dire en connaissance de cause, si on leur fournissait toutes les informations, on risquerait qu'ils décident de ne pas se faire vacciner. Augmentant, c'est vrai, les risques d'épidémies ; mais j'ai bien peur que la crainte réelle des laboratoires et gouvernements, soit de garder des stocks de vaccins sur les bras!

homéopathie grippe.jpg
Voici, en gros, ce que je prendrai à la place du fameux vaccin.
Avec en plus de l'extrait de pépins de pamplemousse,
qui est paraît-il un excellent anti-viral et anti-bactéries naturel!

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Bref, vous l'aurez compris, je ne ferai aucun de ces deux vaccins. Pas par peur superstitieuse, pas par ignorance ; mais au contraire parce que je sais ce qu'est un vaccin, que j'en connais les risques, et que je discerne assez bien les tentatives de manipulation, ce qui ne motive pas à fond pour se faire vacciner...

Les vaccins sont une formidable avancée pour l'humanité. Ils ont permis d'éradiquer nombre de maladies qui tuaient il n'y a pas si longtemps... Mais n'oublions pas qu'ils peuvent aussi être dangereux, et tuer. Et que comme tout progrès, il peuvent se retourner contre nous, contrôlés par l'éternelle soif de profits humaine...


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