Pour venir sur le site, chaque matin on traverse 100km de désert direction le sud ouest pas très loin de la frontière avec l'Arabie Saoudite. Les 80 derniers kilomètres sont sur une route privée détenue par la compagnie nationale koweïtienne de pétrole. On longe les installations parsemées ca et la le long de la route, les nouilles que forment les pipelines et les lacs de pétrole. Ici, ils n'ont pas forcément besoin de creuser pour trouver l'or noir, celui ci arrive à ressortir directement à la surface. Et sur la route, les fameux dos d'ânes (il y en a plus de 100) qui portent bien leurs noms car leur but est bien de ralentir les ânes (à deux mains, deux pattes et pas de cerveau) qui déboulent dans leur bolide et qui ne se préoccupent pas de savoir s'ils sont dangereux ou non. D'ailleurs un autre outil sensé freiner leur envie de participer à un grand prix, la voiture radar, qui toutefois ne s'avère guère utile car toujours disposée au même endroit. Entre tout ces obstacles, le conducteur a tout loisir de se prendre pour Fernando Alonso à bord de sa brouette des sables et de se lancer dans un gymkhana à l'issue toujours incertaine. Et que ceux qui ne partagent pas cette folie serrent les fesses et espèrent qu'un de ces tarés ne viennent pas un jour à les rencontrer trop violemment.