A un pouillème près

Publié le 21 novembre 2009 par Gilles Poirier

Dés que la nuit tombe, ou plutôt que le soleil se couche, ce qui en ces latitudes revient exactement au même, la nuit tombant dans la même minute que le soleil a disparu à l’horizon, faisant le même effet qu’une coupure générale d’électricité, donc dès que le soleil se couche, c’est l’attaque générale de tout ce qui a six pattes et qui peut voler. Moustiques, mouches, fourmis volantes, papillons énormes, gros insectes inconnus sous nos latitude et dont je ne connais pas le nom, qui ressemblent à une fourmi géante mais marron, libellules, tout y passe et tout ca se met à voler dans un désordre très bien planifié, heurtant le visage, les bras, les jambes, se mettant à mourir sur le lit ou dedans. J’ai beau m’enfermer dans la chambre, ils passent par la ventilation dés que j’éteins la lumière des toilettes et que donc la pseudo VMC (VMC ici ca veut dire Ventilo Merdique et Crasseux) arrête de tourner, du coup je la laisse en marche toute la nuit, mais malgré mes précautions, pas mal réussissent à passer. Faut dire que le terrain est propice, avec la jungle tout autour, les marais, la mer, le delta de la rivière pas loin et les trombes d’eau qui tombent chaque jour du ciel, laissant de grosses mares un peu partout par terre. Il faut dire qu’il pleut pas mal ici, surtout que l’on est dans la saison humide, pour peu qu’il y ait une saison sous l’équateur (enfin à un pouillème près, 1°13’38’’Sud pour être précis).

Publié par Gilles Powalsh Libellés : Chapitre 10