Dimanche paisible avec les enfants. Dimanche ordinaire mais précieux…
Journée d’automne au ralenti. Mélange d’émotions, de rires, de surprises, de tendresse…
Tranches de vie et souvenirs à la pelle. Les meilleurs instants se conservent précieusement dans de jolies boites colorées mais cadenassées avec soin pour rien ne puisse jamais s’en échapper.
Et puis fin du dimanche. L’heure du coucher. Le moment des baisers, des câlins, la lumière qui s’éteint puis ce sommeil d’ange, lisse et tellement léger, jusqu’au lendemain.
Une pensée m’est venue avant de rejoindre ma chambre ce soir. Un passage du roman de Laurence Tardieu « Un temps Fou » (Stock) dont la lecture m’avait tant marquée. Alors, sur la pointe des pieds, je suis allée chercher le livre et j’ai recopié ces quelques lignes…
Je n’ai pas la réponse à cette question. Julien Clerc, lui, murmurait joliment dans sa chanson* : « Tu peux quitter l’enfance, ton enfance ne te quitte pas ».