Au moment où je mets en forme mes notes de lecture pour écrire ce billet, je découvre un nouveau-né dans la blogosphère : le blog collectif des Jeunes Vermines (ils ont aujourd'hui l'âge qu'avait Marc-Edouard Nabe quand il publiait Au Régal des Vermines pour la première fois, en 1985).
J'emprunte ce qui suit à leur billet-faire-part-de naissance pour servir d'incipit à ma chronique :
Génération 1990. "Une génération née au matin d'un siècle en train de se forger, et déjà pourrissant. On nous a laissé en guise d’héritage un lourd fardeau nauséabond qui ne va pas tarder à être piétiné avec beauté et allégresse. La beauté et l’allégresse. Trop longtemps baignés dans la médiocrité et le pessimisme qu’imposait notre univers, nous avons appris à les manipuler comme des armes incendiaires.Il se trouve qu’à l’aube de notre naissance, en 85 exactement sortait un livre rédigé par un homme nommé Marc-Edouard Nabe. Ce fut sa première bombe d’écrivain. Bien d’autres allaient exploser. Et ces projectiles enflammés qu'il balançait dans la mare littéraire étaient déjà chargés du napalm de nos révoltes, de nos envies, de nos aspirations profondes. Ils le sont toujours.
Ce blog est celui de jeunes qui savent que Marc-Edouard Nabe a raison.
Nous n'avons plus peur, commencez à trembler."