Sentir les refoulements de tuyauterie
Publié le 22 novembre 2009 par Gilles Poirier
Encore une fête ! On va penser que je ne fais que ça, et ca ne sera pas très loin de la vérité, car pour l’instant le boulot n’a pas vraiment commencé et d’ailleurs, il risque de bientôt se terminer. En effet, comme il y a un problème dans la façon qu’est installée la tuyauterie, je risque d’être démobilisé le temps qu’ils réparent leur bourre. Et dans ce cas, je reviendrais début janvier, ce qui me convient parfaitement, car j’avoue bien aimer l’endroit, surtout depuis ce soir ou j’ai changé de chambre et que maintenant je loge à l’hôtel à l’extérieur. Je suis passé du camp de boyscout au confort 2 étoiles et j’avoue que j’apprécie, je n’ai plus besoin de sentir les refoulements de tuyauterie chaque fois que je rentre dans la salle de bain, ni de me battre avec les insectes de toutes sortes pendant une bonne heure avant de me coucher. J’ai vue sur la piscine, bon, je n’ai pas trop le temps d’en profiter, car même si je ne fais pas grand-chose, je fais 12h par jour, 7 jours sur 7, mais ca fait du bien de voir autre chose que le mur du prochain bungalow depuis sa fenêtre. Mais ce que j’aime le plus ici, c’est l’esprit des gens, car même s’ils ont une vie difficile, d’ailleurs on s’en rend compte lors de ces fêtes à la façon dont ils se ruent sur la bouffe, et bien, ils gardent toujours le sourire et sont toujours gentils, mais pas excessivement comme le sont parfois certains indiens. Non, ici, c’est naturel. En plus, la jungle ca me botte pas mal, bon d’accord il y a des moustiques, mais cette végétation luxuriante et ce climat chaud et humide me convient parfaitement. La seule chose que j’ai trouvé difficile, c’est le décalage horaire dont je viens à peine de me remettre, une semaine après mon départ, car hier soir fut ma première nuit on je ne me suis pas réveillé avant le muezzin de 4h30 sans pouvoir me rendormir. Pourtant, je ne me couchais pas avant minuit, mais rien à faire, à 4h je courrais comme un cabri, et l’après-midi le coup de pompe gigantesque à m’endormir debout. Mais hier, même si j’ai entendu le muezzin du camp, j’ai pioncé tout de suite après jusqu’à être surpris par la sonnerie du réveil, 6h de sleep, vous vous rendez compte? Et ce soir ? Et bien, ce soir, on fait la fête pour fêter le départ, sur un autre chantier, d’un indonésien que je ne connais même pas, mais ca ne fait rien, car pourquoi éviter de rencontrer des gens et de boire une bonne bière (pas une belge, une indonésienne) ?