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Salon du livre de Montréal : du bonheur en boîte

Publié le 23 novembre 2009 par Aparily

J’adore les salons du livre. J’y passerais ma vie si je pouvais. Je n’aime pas la foule pourtant, je suis limite agoraphobe, tout ce monde qui grouille me donne mal à la tête, pourtant j’ai adoré mon expérience au salon du livre de Montréal et des visiteurs il y a en eu. Juste pour arriver à ma table de signatures, je devais jouer des coudes, me faufiler, m’excuser pour pouvoir passer. Mais ça en valait grandement la peine.

Ce qui est génial dans les salons, c’est qu’on peut parler d’écriture avec d’autres écrivains qui comprennent parfaitement ce qu’on dit quand on discute de nos personnages, de nos doutes, de nos espoirs. Ce qui est génial aussi, c’est de pouvoir rencontrer des lecteurs qui ont déjà lu notre livre et qui nous livrent leurs impressions.

Au salon du livre de Québec, mon roman venait de sortir, les gens qui l’achetaient le découvraient. Au salon de Montréal, j’ai signé beaucoup d’exemplaires à des gens qui l’avaient déjà lu. Samedi, il y avait même une file qui attendait près de ma table que ma séance commence. Même pendant la semaine, des lectrices demandaient si j’allais être au salon. D’autres pensaient que mon tome II était déjà sorti et voulaient l’acheter. Ça fait vraiment chaud au cœur. Merci mes lectrices (et lecteurs) d’avoir accueilli Isa dans votre vie, merci de me permettre de vivre cette belle aventure. J’espère que Merveilleusement givrée comblera vos attentes. Bouh, je stresse, là !

J’ai adoré rencontrer mes lectrices, mais j’ai aussi adoré partagé mon expérience d’auteure avec plusieurs d’entre elles qui écrivent en ce moment et qui hésitent à soumettre leur manuscrit. Je crois que j’en ai convaincu plus d’une de se lancer. Il faut foncer !

Et puis, au delà des rencontres lecteurs, il y a aussi eu des rencontre des blogueurs (Émilie, Pierre, Isabelle) que je suis depuis plus un an ou deux. J’en ai manqué beaucoup malheureusement. Il faut dire que j’étais un peu malade et qu’après mes séances de signature, j’avais trop hâte de retourner me coucher à l’hôtel. En passant,  j’ai dormi dans le lit le plus confortable au monde ! Les Hilton n’ont pas volé leur réputation.

J’ai aussi rencontré plusieurs amies Facebook dont une qui vient de signer chez De Mortagne (sans que j’y sois pour quoi ce soit, je le précise, son roman a fait le travail tout seul) et même rencontré des lecteurs  “anonymes” de ce blogue. Ça fait vraiment bizarre (mais d’un bizarre agréable) de se faire reconnaitre et de se faire demander comment va notre Nanowrimo. On se rend compte que derrière chaque clic qui permet aux internautes d’atterrir sur un blogue, il y a une personne réelle. Une personne qui aime assez ce qu’on écrit au jour le jour pour prendre le temps de venir nous parler.

C’est du bonheur en boîte le salon du livre. Comme je l’ai dit, j’y passerais ma vie. Et je suis vraiment contente de faire partie de la belle famille qu’est De Mortagne.  Il y a une belle synergie qui lie toute l’équipe, autant du côté des auteurs (j’ai eu de belles discussions avec plusieurs) que des éditeurs. J’ai aussi expliqué de quoi parlait mon roman pour ados avec la responsable de la nouvelle collection qui sera lancée en janvier et elle attend mon manuscrit avec impatience.

Reprise du Nano après 5 jours de pause donc, je traîne un rhume depuis jeudi soir (merci l’air gelé des avions ! À moins que ce soit la grippe A !) mais je me sens quand même d’attaque à terminer ce beau défi. Encore 8000 mots !

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