degré V, IX (8)
Publié le 24 novembre 2009 par Moinillon
La pensée effrayante de leurs
péchés, les remords cuisants de leur conscience épouvantée, la honte et la
confusion qu'ils éprouvaient, les occupaient et les tourmentaient si fort,
qu'ils étaient incapables d'oser prononcer le saint nom de Dieu pour
l'invoquer, qu'ils ne savaient ni comment commencer, ni comment finir les
prières qu'ils auraient voulu Lui adresser, et qu'ils étaient obligés de ne Lui
présenter qu'une âme muette, un esprit rempli de ténèbres, et un cœur presque
livré aux horreurs du désespoir. J'en aperçus d'autres qui tristement assis par
terre, couverts de cendres et revêtus d'un rude cilice, cachaient leur visage
entre leurs genoux et frappaient la terre de leur front pénitent. saint Jean
Climaque : L'Échelle sainte
«De la véritable et
sincère Pénitence»