En fait, le syndrome prémenstruel a le dos large et sa liste de symptômes est tellement longue que même mon chum peut s’y retrouver. Mon SPM, réel ou imaginaire, dans le temps des fêtes qui vient de se terminer, il a fait preuve d’une hyperémotivité paroxysmique et d’irritabilité puissance dix. Tout mettre sur le compte des hormones pour expliquer mon comportement des derniers temps, ce serait me mentir en pleine face. S’il est vrai que la période précédant le début de mes règles peut donner lieu à de la mélancolie et à l’amplification de certaines situations, mes montées de lait actuelles sont surtout dues au stress relié à un déménagement dans une autre ville, à mon paternel qui n’en a plus pour longtemps à vivre, aux complications qui ont commencé et qui viennent de se régler avec la CSST qui réfutait toute l’expertise de mon chirurgien…
«SPM, est-ce pour Syndrome Prémenstruel, pour Syndrome Post-Menstruel, pour Syndrome Pendant les Menstruations ou Syndrome Pour Moi?»
Mon chum a bien raison : j’ai eu une humeur de chien deux semaines sur quatre durant le mois de novembre et de décembre. D’ailleurs, à force d’avoir dû marcher droit tout le temps, il est en train de devenir lui-même membre en règle du SPM. Après tout, si certaines études démontrent que lorsque des femmes vivent ensemble, il arrive parfois que leurs cycles menstruels se synchronisent, pourquoi l’homme ne pourrait-il pas s’harmoniser à sa blonde et ressentir lui itou les affres du SPM ? Allez, bon SPM!