Survivre à une wawaa un Dimanche pluvieux !

Publié le 26 novembre 2009 par Wawaa

Ah ! Dimanche 8 Novembre 2009. Mon amoureux, il va s’en souvenir longtemps et surtout il envisage depuis ce jour, de camoufler une dose de somnifère dans mon repas du soir !


Parce que c’est pas évident de survivre à une wawaa, qui plus est grippée. 6h15 du matin dans le chalet au bord du lac de Boulogne-sur-Gesse, je me suis réveillée, la gorge très endolorie et surtout affamée. Horloge biologique oblige… Comme il venait d’aller uriner et de se recoucher, je me suis empressée de lui annoncer l’excellente nouvelle avant qu’il ne se rendorme paisiblement – oui c’est cruel, mais l’amour c’est cruel de toutes manières – « Chéri, je me sens pas bien et j’ai très très faim ». Lui de me répondre adorablement avec sa petite voix du matin « Tu veux aller prendre ton petit déjeuner maintenant et après on se recouche ? » On se recouche ? Et en plus il allait se lever avec moi ! S’il commence à céder à tous les caprices d’une femme, il est pas sorti de l’auberge. Il s’est péniblement levé avec moi, m’a aidé à préparer mon petit-déjeuner –et oui, en plus il est patient et volontaire, HEY PAS TOUCHE VILAINE LECTRICE QUI LORGNE SUR MON HOMME PARFAIT !-.


Une fois repue, nous sommes repartis nous coucher. Il me semble qu’on a remis le nez hors de la couette alentour de 10h. Et vers 11h, alors qu’il pleuvait, et que j’avais toujours une crève carabinée, je lui ai dit que je mourrais d’envie de prendre l’air …et que j’avais pris des k-ways dans mes bagages au cas où. Il en avait de la chance mon chéri, car il allait porter le superbe k-way fashion bleu marine super large que j’ai acheté pour pouvoir me couvrir moi et mon sac pendant les randonnées pluvieuses.


Nous voilà donc partie tout deux, lui en bleu, moi dans mon k-way rouge, main dans la main, la capuche serrée sur la tête, la grande classe, moi crachant mes poumons et lui super sexy dans son accoutrement anti-pluie.



Avec  ça , il a dû supporter mes égarements photographiques autour des divers champignons qui peuplaient le sol, les feuilles d’automne et les cygnes.


En montant une bosse, nous avons découvert que de drôle champignons poussaient par ici : en forme de chaussure et de canette de bière. ..


Nous avons continué notre ascension et là, oui là, en face de nous, il y avait un cheval courageux, mais pas téméraire.


Non, vous ne le voyez pas sur la photo car en l’appelant d’un tendre bruit de bisou, comme on appelle un petit chat, le cheval a pris la poudre d’escampette pour se cacher derrière une touffe d’arbre. Une première fois, nous avons vu sa tête dépasser, puis quand il a vu que nous étions encore là, il s’est replanqué d’un mouvement brusque. Je ne me connaissais pas cette qualité de faire fuir les chevaux. Après avoir encore marché sous la pluie, j’ai aussi effrayé un poney qui était blond. Alors mon amoureux, comme il est super drôle, il a dit que je n’étais pas la fille qui murmurait à l’oreille des chevaux mais qui leur faisait peur.


En attendant, mon étalon, lui, il n’a pas encore pris ses jambes à son cou !

On est rentré, on a mangé du bouillon de légumes et puis c’est là que je me suis copieusement affalée sur lui pour mater Chicago en réclamant un chocolat chaud bien épais…


Ah, c’est beau l’amour, hein ?