Magazine Journal intime

La route 138

Publié le 26 novembre 2009 par Suzywong
Préambule
Comment te raconter? Et par où commencer? Le dimanche soir où tu as eu ton accident, ai flairé ta fatalité, ai été dévorée par la peur de t’avoir perdu à tout jamais, ai tremblé de tous mes membres et en ai vomi toutes mes entrailles. Une semaine durant, n’ai plus été capable de fonctionner, suis restée dans ma couchette attendant d’avoir assez de sang-froid pour m’informer de toi, d’avoir assez de force pour ne pas m’écrouler quand on allait me révéler que ton mutisme était dû par ton trépas. De la sorte, après avoir dialogué à la messagerie vocale de ton cellulaire et correspondu à ta boîtaumail et à ton MSN, le 2 juillet en fin d'après-souper, la veille de notre excursion de camping, ai lâché un coup de fil à tes pénates pour me faire dire par ton père : «Ma pauvre fille, IL a eu un accident d’auto, il est pas mal amoché et il est dans le coma.» Même si savais déjà que tu avais eu forcément un accident attendu que n’avais pas eu de tes nouvelles, en suis restée bouche bée pareil.  Me rappelle d’ailleurs avoir balancé densité de mots qui n’a pas semblé avoir du sens pour ton père.  Quoi qu’il en soit, une heure et demie plus tard, étais à tes côtés.
2 Juillet
Quand suis finalement parvenue jusque à toi, ai dû me cramponner aux montants de ton lit pour ne pas m’effondrer tellement tu étais éclopé.   En résumé, cette première ronde de cette première rencontre avec toi dans le coma, n’ai pas assuré : T’ai confondu avec un autre endormi, ensuite t’ai conversé si peu quand suis apparue, ne t’ai même pas touché, n’ai fait que me déplanter la peau des bras avec mes ongles, car à cet instant précis avais trop émoi de t’avoir déjà perdu. Cependant, ai assuré quand suis rentrée de nouveau dans ta chambre,  soit après être tombée sur ton père, ton oncle et ta belle-mère; quand ai été une fois de plus anéantie parce que d’une sonorité qui se faisait plus enquêtrice qu’autrement ton père m’a articulé les vocables «sa blonde» dans le récit de ta première semaine et qu’ai fait semblant d’en être au vent pour ne pas te discréditer. Là, quand suis retournée auprès de toi, ai enfoui ma main tribord dans ta tienne bâbord, t’ai manifesté mon cœur comme si ne savais pas pour l’autre, t’ai narré ma maladresse du jour qui fut celle de me tromper de chambre un peu plus tôt et d’avoir fulminé contre le comateux qu’avais pris pour toi en lui disant qu’il venait de me faire perdre du temps, t’ai câliné une moitié de tête (l’autre était toute amochée) et t’ai annoncé que venais camper aux soins intensifs avec toi pour les trois à quatre prochaines nuits et qu’ainsi tu n’allais pas réussir à me faire faux bond, c’est à cette seconde là que tu as empoigné ma main énergiquement, que ton rythme cardiaque a accéléré, que la «machine» s’est mise à corner, que «sauve-qui-peut» m’a pris et m’a fait bondir jusqu’à ton infirmière et qu’ai su aussi que tu ne courberais pas l’échine. Eh oui! Même si pour m’indiquer que tu étais vivant devais plus me fier aux machines qu’à ta chair en exsudation et brûlante, te ressentais tout là. D’ailleurs, l’ai dit à ton père que ton esprit soufflait encore et que bientôt tu nous le témoignerais. Là-dessus, t’ai émigré le temps de m’en revenir le lendemain pour me cantonner aux soins intensifs.
   3 Juillet
Me suis rendue à l’hosto le lendemain. N’étant pas en mesure de me mener seule jusqu’à toi, trop cassée encore, c’est donc une tante qui m’a emmenée. Une infirmière m’a parlé. Cette fois, celle-là s’est voulu un peu plus apaisante : «Son état est mieux, a-t-elle dit, parle-lui, une voix qu’il connaît tranquillise.» Ainsi, ai remis ma bâbord dans ta tribord et t’ai causé. À haute voix.  Mais doucement pour ne pas te déboussoler davantage.  T’ai dit que tu ne pouvais pas t’évaporer. Ai ajouté itou que tu ne pouvais pas me laisser affronter mon court restant d’existence seule. T’ai raconté le peu que connaissais sur toi, les tout petits bonheurs eus de concert. T’ai énoncé qu’allais stationner à toi jusqu’à ce que tu te réveilles pour que tu puisses me shooter le derrière et également pour que tu me blottisses fort contre toi. D’ailleurs, serai restée jusqu’à ce jour tant convoité. Par la suite, ça a été le moment pour moi de partir…
Ma première semaine avec toi et tes limbes : Le temps avant que la vie reprenne un peu le dessus…
Là-bas, il y faisait très froid : autant la température que l'environnement. Réellement, ce n’était que froideur.   Sauf ta patoche et les conversations avec toi endormi, toi enflé, toi grandiloquent comme le bonhomme Michelin, qui m’apportaient de la chaleur. Peux additionner à  cette petite tiédeur les bips qui émanaient des machines veillant sur toi vu qu’ils me rassérénaient lorsque ton pouls semblait stimulé par mes babillages. (Quoique ces balises faisaient également redouter le pire quand le tempo de ton coeur devenait trop aiguillonné!)
Ta conscience, en reconnaissant que tu en avais une encore, était en quelque sorte en prison. Peut-être ne pouvais-tu pas en déguerpir ou possiblement n’étais-je pas la bonne personne pour la déchaîner et la ressusciter parmi nous.  Encore que, eus sérieusement l’impression que tu l’éprouvasses cette voix qui te baragouinait et qui était mienne. Plus, eus vraiment l'émotion que tu n’étais pas condamné tant que ça à la stagnation. Cependant, ne fus pas persuadée que tu connaissais encore les mots même si la main qui m’appartenait et qui gîtait dans la tienne crut toucher ton âme.
 Honnêtement, ne sais plus si avais toute ma raison quand ai eu l’autorisation de te veiller, sais juste que si avais été éloignée n’aurais pu survivre à ces premiers jours. Tu sais, au début, ai vraiment eu phobie que tu aies eu plusieurs bonnes raisons de mourir : ton existence te satisfaisait si peu. Enfin, c’est ce que tu me disais continûment lors de nos rendez-vous. Ainsi, ai un peu pensé qu’il ne fallait pas te délaisser un seul instant pour que tu te boursicotes un trépas vite fait et que tu ne puisses jamais te donner la chance d’être heureux. Ce fut de ce fait que mes causeries avec toi inerte m’étaient devenues naturelles et que c’eut été l’inverse qui m’aurait été imposé. C’était préférable pour moi de m’éterniser à tes côtés toute la nuit quitte à congeler que de m’en retourner récupérer au chaud chez moi et sans cesse m’interroger à savoir si tu te portais mieux ou moins bien. Étais mille fois plus à mon aise lorsque te serrais la main et pouvais te guetter du coin de l’oeil.  
Entre le 3 et le 4 juillet
Cette nuit-là dans laquelle ai osé revenir sur notre dernier entretien de la nuit du 24 au 25 juin après t’avoir bavardé comme d’habitué (une sorte de questionnaire à l’espoir fou si peux me permettre de le formuler ainsi), tu as ouvert grand les yeux et cramponné le bras à ma stupéfaction avant de vite retomber dans ton hébétude. Ultérieurement, n’ai pas obtenu grand-chose de toi pendant plusieurs jours encore, ce qui m’a fait presque supposer que tes agissements les avais imaginés.  
Sans doute tu m’as dévoilé tes globes chocolat parce qu’avais la voix saturnienne et cassée, mais peut-être surtout parce que tu voulais venir à ma rencontre pour ne pas laisser de place au doute qu’avais alors. Ai voulu présumer que tu me les avais écarquillés ainsi afin que cesse de me torturer à savoir si comptais pour toi.   Ai d’ailleurs pris cela comme un consentement à m’avoir avec toi. En fait, cette nuit-là, ai vraiment crû obtenir la certitude que tu t’étais réveillé pour me décharger de mes interrogations.  Que tu t’étais réveillé pour revenir à moi et que ne te laisse pas en paix comme venais te le proposer. Étais-je dans les patates ? Étais-tu conscient? De quoi réellement, si tu l’étais? De la présence d’autrui? De ma présence?
Jadis, tout était clair pour moi : t’étais tout là et tu me l’avais démontré dans le but de m’assurer ton sentiment à mon égard. Du reste, soit de l’autre, m’en foutais pas mal. Deux mois passés, c’est différent. N’ai plus qu’une idée en tête : que cette possibilité d’avoir été bernée par toi s’en aille avant qu’au tréfonds de moi-même il y ait juste le prurit.   
7 Juillet
Ai relu mes notes griffonnées depuis que suis à te veiller et l’affection qu’elles suscitent m’a terriblement perturbée. Éventuellement vaudrait-il mieux que te laisse gérer cette mésaventure avec les tiens. Seulement, comme tu as paru exprimer de l’agrément à m’avoir à tes côtés jusqu’à présent, n’ai pas eu le cœur de te révéler que n’en peux plus des circonstances. Ai été aphasique jusque-là avec ELLE, mais risque continûment de me faire audacieuse. Au fait, qui de nous deux est en train de se rendre importune? Ai souvent l’impression que c’est moi la dupe… (C’était bel et bien moi!)
  8 Juillet
N’ai même pas besoin de te malaxer la main, juste quelques vocables et tu sembles revenir de tes limbes. Bref, maintenant que tu m’as convaincue que t’es encore tout à toi, vas rejoindre Morphée afin que ton hyperthermie descende. Un truc qui marchait pour moi lorsque moi-même gisais dans une couchette à l’hosto à demi lucide et plus bouillante qu’un volcan c’était d’évoquer de bons souvenirs. Me faisais du cinéma paisible dans ma tête en attendant de reprendre le film de ma vie.
9 juillet
Tu quittes les soins intensifs pour la traumatologie. Nous sommes une méchante clique à te suivre jusqu’à ta chambre 2171.
10 juillet
Comme d’habitude, en entrant dans ta chambre, te salue et te demande de quelle humeur tu es. Toi, tout bonnement, tu lèves ta patoche gauche, la passe dans tes cheveux et attrape ma main au passage avant de la reposer sur ta poitrine.
 11 juillet
Tu fais de tout petits progrès, ils sont infimes, mais ont le grand mérite d'exister. Si tes yeux étaient plus expressifs, s’ils semblaient entendre distinctement ce qu’on te dit, réussirais à y croire toujours autant…
12 juillet
Tu passes une IRM. Tu refais de la fièvre, tu sembles peu enclin.
13 juillet
Tu t’assieds presque trente minutes dans la chaise roulante sans anicroche. Mais le sais-tu, toi, que t'es assis? 
On tente tant bien que mal de te raser la barbe. Pas une réussite!
14 juillet
Ton grand ami et moi t’achetons un IPOD parce qu'une infirmière fort gentille ne cesse de me répéter que de la musique que t'aime pourrait te stimuler et te sortir du monde des endormis.
15 juillet
Tu te tâtes la jambe droite avec ta gauche, sans aucun doute parce que tu ne la ressens pas. D’ailleurs, ai la nette impression que c’est toute ta droite qui sommeille vu les gestes que tu fais. Sais fort bien que ça t’inquiète et aimerais bien pouvoir t’expliquer pourquoi c’est présentement ainsi. Malheureusement, n’en ai pas la moindre idée, sinon qu’ai le pressentiment que tout redeviendra avec du temps… beaucoup de temps. Mais mes prémonitions, qu’en as-tu à foutre!?!! Dans une telle situation, sais trop bien qu’on veut juste ouïr que ce n’est qu’un cauchemar et que tout redeviendra comme naguère.
16 juillet
T’ai abandonné tout samedi parce qu’ai eu besoin de ne pas te voir. Néanmoins, ma pensée t’a tout appartenu.  T’ai lavé la tête comme tu me l’as demandé. Enfin, c’est ce qu’ai crû comprendre attendu que tu ne cessais de te gratter la tête et de me hocher positivement la tête quand te demandais si c’était d’un nettoyage de cheveux que tu avais besoin.
17 juillet
Est-ce que ce sont nos présences qui t’ont ramené à la surface ou une autre force qui te commandait de vivre?
L’arrivée des visiteurs éveille maintenant rapidement ta conscience. Et ton plaisir semble dépendre du visiteur.  En fait, ton plaisir s’efface rapidement dépendant du visiteur. Tu nous reconnais donc?
Tu sais, des événements graves dans le monde se déroulent et concernent des proches à moi, mais il m’est impossible de m’y intéresser tellement tout mon intérêt est vers toi. C’est malsain pour moi et injuste pour mon amie de vieille date qui périt peut-être présentement sous les bombardements au Liban. 
27 Juillet
 Même face, pas les mêmes expressions. L’empaquetage est semblable, pourtant le contenu est changé. Le regard n’est pas le tien, du moins pas celui que t'avais jadis et, la gesticulation, autre complètement. Et tu ne souris pas. Plus de bec fendu jusqu’aux oreilles pour m’exhiber ta droite et éclatante denture. Que deux gros yeux hiboux et chocolat qui me suspendent à toi, qui m’amalgament à ton sort, qui m'affectionnent toujours mais que moi ne reconnais plus. (Peut-être ne me reconnais-tu pas toi-même!)  T'es là et pourtant tu n’es pas là.  Toi si énergumène, toi maintenant si calme ; te manque une rocking-chair et pourrais te baptiser grand-père.
En fait, sis au flanc du fleuve, me souviens t’avoir vu en grande accalmie voire aphasique le temps que quinze minutes se consument, mais ce fut la seule fois où te vis ainsi, par la suite te vis toujours bien remuant. Ainsi, à te voir si posé, ai l'impression d'être auprès d'un étranger et cela me fait m'interroger à savoir si c'est encore toi qu'ai vis-à-vis moi ou bien si le coma t’a tué et m'en a cloné un juste semblable à toi physiquement. Et si tel est le cas, ton fac-similé, est-ce que serai en mesure de l’apprécier? D'ailleurs, est-ce que le duplicata, lui, aura envie de me jouir encore? (Aujourd'hui, sais que non!)
28 Juillet
Là, ne suis sûre que d'une réalité : Le retour à la vie normale après un coma, c'est chimérique. Aucun mortel n’en sort inchangé, ni l’ensommeillé, ni iceux qui l’ont suivi jusqu’à son réveil. (Étais d'une lucidité déconcertante ce jour là, hein?)
29 Juillet
La vie aime me ramasser bien comme il faut… encore! Un a disparu et a été retrouvé inanimé, un a crashé en aéroplane… et toi, le dernier, eh bien ! t’as croisé un orignal sur ta route et te voilà traumatisé crânien. Fallait vraiment que moi survive encore à un autre? Peut-être que si partais sur une île dépeuplée, plus rien arriverait aux gentilles gens qui m’entourent. En fait, moi n’en saurais plus rien de ton sort et pourrais sauvegarder le peu de bon sens qu’il me reste.
Si tu savais! En suis rendue à me demander combien d’hommes ai tués. Suis actuellement à en faire le décompte ! Moui! Ferais mieux d’aller consulter…
3 août
Tu ne sais pas qu’en ce moment mon intelligence me fait déficience. Tu ne m’as jamais connue ainsi. Ma petite cervelle ne cesse de ruminer des bêtises. Et malheureusement, elle réfléchit inintelligemment. Et moi, même si sais que ma raison déraisonne, que devrais me forcer le derrière pour m’en retourner te voir, finis invariablement par les temps qui courent par me laisser prendre à son jeu.
La passagère est en détresse et même se noie.
4 août
   Toi t’es en traumatologie; moi à l’urgence psychiatrique. Toi tu t’es cogné fort la tête quand un orignal t’a croisé sur la 138; moi me suis fracturé l’âme quand la 138 t’a amoché.
8 août
Tu ne sais pas encore, ne veux pas te tracasser. Mais ai une « âmalgie » et ne sais pas trop comment m’en soigner. Enfin, gobe du Celexa, thérapeutique qui devrait d’ici quelques jours me sortir de la crise émotionnelle dans laquelle suis et patiente un lit en psychiatrie, sur l’étage et non pas à l’urgence comme c’est actuellement le cas. En fait, patiente surtout le départ de ce vague à l’âme qu’ai et qui a failli avoir ma peau jeudi dernier.
12 août
Toi tu t’es battu pour ne pas t’éterniser à vingt-huit ans. Moi, de peine et de misère, aurai eu mes trente-et-un ans. Comme tu me dirais sûrement, mais n’est-ce pas d’y arriver qui compte?
5 septembre
Une inquiétude sourde a pénétré mon esprit. Ai peur que le temps que ta vie reprenne le dessus, la mienne soit complètement anéantie par le chagrin et le ressentiment. Mais comme ne veux pas ressentir peine et frustration tout le reste de mon existence, j’enfile les mots pour raconter nous deux à partir du jour J. Pas celui dans lequel on a fait connaissance toi et moi, mais celui-là dans lequel tu t’es fait bouffer « nous » par un foutu orignal.
1 octobre : Réconciliation avec la vie...
On ne sait jamais à quoi s'attendre dans la vie, encore moins d'un comateux qui se réveille et qui ne semble plus vraiment bien se remémorer ses jours d'antan. Me demander à moi d'expliquer ce qu'on fut jadis, aurais peur de ne pas être suffisamment précise et de graver de fausses informations dans ton nouveau disque dur!
Tout ce qui compte, astheure, c'est qu'tu sois de retour parmi nous et qu'tu puisses jouir de nouveau de ta jeune jeunesse comme tu le faisais avant de te cogner très fort le carafon. Juste pouvoir te savoir un jour à nouveau indépendant et maître de ta propre existence, ça me réconcilie avec la vie! Néanmoins, ça me prendra un peu de temps avant de pouvoir me réconcilier avec l'homme séducteur!
4 octobre : Correspondance à l'ex-endormi
Aux jours d'aujourd'hui, il semblerait que les quelques mois où on s'est fréquenté bien chaudement toi et moi, tu ne t'en souviennes plus! Je reste donc pognée seule à entretenir ces souvenirs qui parfois me pèsent un peu lourd. À ce propos, ne sais pas quoi en faire. En fait, si. Le sais.  Ainsi, comme maintenant ne suis plus inquiète pour toi, crois bien que vais les laisser me quitter. À quoi bon ressasser seule le bon vieux temps?  Et fais pareil. Oublie-moi. Recoller les morceaux ne peut jamais redonner le vase d'origine. Que tu veuilles te rappeler qui j'étais pour toi avant, ça sert à quoi? Si tu ne t'en rappelles plus, c'est que fais partie de ton passé. En fait, même pas, vu que tu ne t'en souviens pas! Et moi, même si m’évoque nous deux, n'ai pas vraiment la force de vouloir t'aider là-dedans. Astheure que tu t'es rangé avec quelqu'un de sûrement très bien et que tu sembles aimer (ai bien l'impression que c'était le cas avant ton accident mais que tu m'as omis ce fait), que moi suis tranquillement prête à me redonner la chance d'être amoureuse bien que n'ai pas présentement été jusqu'à me trouver un bel élu, à quoi bon de t'expliquer ce que devais être pour toi. De toute façon, depuis ce 2 juillet où ton père m'a parlé de ta blonde, n'ai plus trop su ce qu'étais pour toi. Ne pense pas que tu aies voulu jouer avec moi, parce que crois honnêtement que t'es un bon gars, mais bon... peux juste te citer: "T'es drôle. T'es importante pour moi. T'aime. Ne veux pas te perdre!" That's it.

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