Aïe !
Les p’tits loups, ça se passe mal pour Dubaï !
Figurez vous que le temple chic du capitalisme bling bling avec hôtels pour ultras riches, circuit automobile de F1 superflu, tours géantes ostentatoires, îles artificielles en forme de palmiers, bref, le siège kitsch du nirvana du fric à gogo pour gogos plein d’oseille est en très mauvaise posture…
Je cite le Figaro : " Mercredi, l'une des holdings les plus importantes de l'émirat, Dubaï World, propriétaire via ses filiales immobilières, du gigantesque complexe hôtelier construit sur une île artificielle en forme de palmier, a demandé à ses créanciers un sursis pour renégocier l'intégralité de ses dettes, soit 59 milliards de dollars ! ". Dont 5 milliards à des banques européennes, telles HSBC, UBS, la Deutsche Bank, la BNP et le Crédit agricole dont on ne célèbrera jamais assez l'extraordinaire clairvoyance.
Rien que ça, mes agneaux ! Les Dubaiotes n'ont pas fait dans le détail !
Quelle pagaille à Dubaï !
Et comme l’émirat est un des Etats le moins solvable de la planète vu qu’il ne possède pratiquement pas de pétrole dans ses sous-sols et qu’il ne compte que sur son grand frère d’Abou Dabi, la faillite semble proche, menaçant évidemment les créanciers de ce fol état pas très mature !
Pour les bourses mondiales, Dubaï est devenu un épouvantail car si l'économie défaille, autant appeler les samouraïs pour qu'ils tranchent une fois pour toutes la tête de tous les spéculateurs fous du globe ! Et Dieu sait s'ils sont nombreux !
Une bulle spéculative de plus me direz vous ? Certes.
Parce chers villageois(es), parmi les dirigeants économiques financiers mondiaux qui jouent aux apprentis sorciers et qui ne changeront jamais de comportement, devant la naïveté et l’incompétence technique puérile des politiques mondiaux du niveau des Brown, Obama, Sarkozy, Merkel ou Strauss Kahn qui n’ont jamais très bien évalué ou même voulu comprendre la puissance des réseaux financiers et leur folle course vers la catastrophe, devant la multiplication d'une économie basée sur du vent chacun sait bien qu'à force de pétiller dans des bulles de gaz spéculatifs, la machine économique risque d'engendrer un gigantesque pet foireux qui dégonflera salutairement une machine devenue démente mais laissera probablement sur le carreau des tas de victimes.
Attendez vous dès les prochains jours à une nouvelle crise boursière qui atténuera un peu plus l'activité économique et accélèrera la croissance trop importante du chômage en France (+54.000, au mois d'octobre).
Aussi, camarades révolutionnaires et amis de gauche et de droite, avides d'une économie plus juste et plus solidaire, puis-je me permettre de vous prodiguer avec humour un conseil : plus besoin de combattre par la violence un système économique vacillant, soyez patients, le système finira bien par se détruire tout seul et tomber comme un fruit mûr bien plus vite que vous ne le pensez !
Tôt ou tard, il y aura LA bulle de trop et tout pétera!
Devant l'indigence de nos gouvernants, incapables de se faire respecter par les élites financières qui les ont tellement aidées, il faudra bien qu'un jour, nous fassions entendre nos voix. Qu'ils le veuillent ou non.
Cela dit, un doute m'assaille, mon raisonnement comporterait il une faille ?
C'est la fin de mes rimes en "ail".
Amis de cui cui, devant votre gentillesse et votre fidélité mon cœur tressaille ; je pars au travail et je vous dis : bye bye et distrayez vous bien !
cui cui rimailleur miteux des bazars.