À la fourche des cendres
Au bout du chemin le Nazeistan
Je me souviens que je t’attendrai
Nous reviendrons des mutants
Vidanger les urnes aux téméraires
Nos écailles remontent les siècles
Dans un champ de vaisseaux cassés
Comme une arme craquelée d’écorce
À la fourche des cendres
Au bout du chemin le Nazeistan
Je me souviens que je t’attendrai
Le serpent à sornettes glisse sous roche
Entre les franges du saccage brutal
Au jour du grave tri mental
Nos espèces hissent sous la laine
La croyance arme ses mousquets
Pendant les préparatifs en éclosion
Du déluge de notre insanité d’égoïsme
Je te rejoins dans le rang qui rush
À la fourche des cendres
Au bout du chemin le Nazeistan
Je me souviens que je t’attendrai
À la démesure Biblique
En vieux bois de pipe Babylonienne
Tailladée sur mesure à la Tour
Qui s’en vient décérébrer large et loin
Comme un coup de trique patraque
Nous sourirons en dent-de-scie
Désarmés dans la brillante lumière
Au bout d’un canon scié brandit
À la fourche des cendres
Au bout du chemin le Nazeistan
Je me souviens que je t’attendrai.