Avant tout, je voudrais dire : merci ! à toutes celles et à tous ceux qui
consultent mon blog régulièrement, et auxquels je n'ai pas toujours le temps de répondre lorsqu'ils m'envoient des mails. On n'a pas toujours le temps de dire merci, même si on est touché par les
messages de sympathie et d'amitié.
Chose curieuse : dernièrement, sur mon blog, je communiquais les articles de presse et les problèmes que j'avais eus avec un certain voisin... loin de vouloir me plaindre, je voudrais tout
simplement indiquer que, souvent, il y a un mal pour un bien, et qu'il faut toujours rester positif. Quelquefois, les problèmes s'acharnent sur nous.
Dernièrement, fin juin, nous nous sommes faits cambrioler. Je me demandais si je rêvais. Mais la vérité était là... Kim fut surprise de ma réaction, je n'ai pas versé une larme, j'ai tout
simplement dit : "C'est pas grave, ça continue !" C'est marrant, j'avais envie de rire ! C'était comme si j'étais habitué. Elle était assez étonnée. Je lui ai dit : "T'inquiètes pas, il y en aura
d'autres, des emmerdes ! On n'est pas les seuls, malheureusement."
Alors, confidences pour confidences, vous n'avez pas remarqué, je ne dis plus quand je m'en vais, ni où je vais, je ne le dis qu'après.
Quelquefois, on s'arrête sur des pacotilles de la vie. Un voisin qui me fait chier pour un centimètre de terrain, des voleurs qui s'emparent des choses auxquelles je tiens... Je me dis tout
simplement "Bouh !" C'est pas grave ! C'est petit...
Alors, confidences pour confidences, j'ai la chance, je suis en bonne santé (du moins je le pense), je suis beau, je suis le meilleur, et vous idem !
J'ai trouvé ma thérapie : aller vers les autres, entendre, comprendre le message qu'ils veulent transmettre et, croyez-moi, j'en entends ! Je ne suis pas l'Abbé, je suis tout simplement le Père
Ablin. Alors j'anime, depuis quelque temps, des brocantes, des fêtes, foires, etc. Et je ne savais pas qu'autant de gens avaient des difficultés à communiquer. C'est vrai, en ce qui me concerne,
d'après plusieurs articles de presse, je parle facilement, je communicatif et hyperactif (je ne le savais pas, j'étais tout simplement nature).
Le 5 juillet dernier, j'étais à Saint-Baudel, comme je vous le disais dans un article précédent. En fin de journée, les organisateurs m'ont dit qu'après avoir mentionné que la brocante était
animée par Jean-Jacques Ablin, le nombre d'exposants avait été multiplié par deux... ça fait vraiment plaisir ! Des gens m'ont posé des questions : "Alors, ton mur ?" et des ceci, et des cela...
Et tous m'ont dit : "Vas-y, t'as raison, bats-toi !" En toute simplicité, ça fait drôle... Tout le monde sait, et ne dit rien. J'ai même vu des gens venir d'un département voisin, juste
pour me témoigner leur sympathie : "Ton article, on l'a découpé et on l'a mis dans ton livre". Je revois aussi un Papy de 75 ans environ, prendre mon micro et me faire une pub du tonnerre, lui
qui n'avait certainement jamais parlé dans un micro ! Vous savez, ça fait chaud au coeur ! Alors là, ce sont les yeux qui parlent, le message passe entre deux êtres humains qui se
comprennent.
Alors, confidences pour confidences, il faut COMMUNIQUER !
Quand je me balade de stand en stand, pour faire la promotion des exposants, je fais plein de rencontres avec des gens qui n'osent pas communiquer. Moi qui étais plutôt réservé, indépendant, je
m'ouvre comme une huître, je laisse tout simplement aller mon coeur, et ça va comme ça veut, le courant passe, ou ne passe pas, ça dépend du feeling... Mais, quand même, la plupart du temps, ça
passe.
A Saint-Baudel, j'ai fait presque 100 % de contents. Alors, les emmerdes, du mur, du vol, ça m'est passé par dessus la tête, lorsqu'en fin de brocante, une dame (je me souviens de son nom :
Irène) à qui je venais de dédicacer mon livre, m'a fait un super compliment au micro : "Chapeau, l'animation !" Là, j'ai écouté tout le monde applaudir spontanément, et une ovation de sifflements
enthousiastes. J'étais tout rouge et au bord des larmes. Je n'en revenais pas. J'étais une vraie vedette ! J'avais communiqué, j'avais transmis, j'étais heureux. J'étais passé par toutes les
emmerdes, mais ce bonheur venait de les effacer.
Petit secret : j'appelle les gens "mes playmobils"... un petit terme affectueux. J'en choisis un, ou deux, et je m'amuse. Franchement, je plains celui ou celle que je choisis, car il se fait
"charrier" toute la journée. Mon "playmobil" numéro 1 est celui qui me servira pour les autres. Car il me donne une entrée pour laisser libre cours à mes fantaisies...
Alors, confidences pour confidences, j'ai choisi Monsieur le Maire de Saint-Baudel, qui m'a réveillé à 5 H 30 du matin, et je ne l'ai plus lâché de la journé ! Il a aimé. J'avais choisi aussi un
autre "playmobil", une belle nanan, qui est arrivée à 6 H, la tête dans le c... pardon ! dans le pâté, je lui ai fait croire qu'elle m'avait roulé sur les pieds. Alors, là, c'était mon
"playmobil" numéro 2. Pour, en fin de journée, se dire en soi-même, que j'avais décroché trois nouvelles animations, les compliments de Monsieur le Maire, mon "playmobil" numéro 1 (que j'avais
"emmerdé" gentiment toute la journée) un homme de 70 ans qui a beaucoup d'humour, et mon "playmobil" numéro 2 m'a déposé en douce un sac rempli de produits de beauté...ça veut donc dire que j'en
ai besoin (je plaisante, et je lui redis : merci beaucoup !)
Vous savez, c'est surprenant d'être aimé, apprécié, d'avoir des regards qui se posent sur vous, d'entendre et de ne rien dire... En fin de journée, entendre mon "playmobil" numéro 1, Monsieur le
Maire, ancien professeur, me faire des compliments pour mon animation, et dire aux gens qui l'entouraient : "Il n'est pas bégueule, vous savez, c'est ce que j'ai entendu dire de la part des
exposants".
Alors, confidences pour confidences, lorsque Monsieur le Maire, le professeur, m'a dit "entre 4'z'yeux" : "Vous revenez l'année prochaine", j'en ai eu les larmes aux
yeux.