Il y a des femmes à bas. Je n’en suis pas une. Je ne suis pas pour autant une femme à collants. Je suis une femme à jambes nues l’été, à jeans l’hiver.
Là dernière fois que j’ai mis des bas –des Dim’up, c’était en 1989. J’avais une robe Courrèges offerte pas ma grand-mère, ma première robe couture. Une robe courte, en laine, bien trop chaude pour la saison. Je l’avais mise pour aller au ciné. Au bout de deux heures à me tortiller sur mon fauteuil, les bas avaient roulotté et n’arrivaient plus au bas de la robe… Je les avais enlevé et déposés dans la première poubelle croisée en sortant.
Vingt ans plus tard, je cherche des chaussettes hautes, je trouve des bas. Envie, pourquoi pas. Je les choisis noirs et fins, avec une large bande auto adhérente.
Force est de constater que des progrès ont été faits dans la tenue du bas sur la cuisse. Mais vingt ans c’est un peu comme si on comparait une Renault 5 avec une Twingo… Il y a forcément du mieux.
Mon c&t est monté se coucher. J’essaye mon achat, et fatale, monte le rejoindre.
L’homme est couché, à moitié endormi. Il ne remarque pas tout de suite. Je lui fais remarquer, j’insiste.
« ha, woué… ça te va bien, tu viens te coucher maintenant ? »
Oui, mais bon, non…
« j’ai très mal à la tête, je suis pas bien… »
Je me couche, sans ôter mes bas –sait-on jamais, et lui enfile deux Advils, en me disant que d’ici vingt minutes il aura changé d’avis…
« merci ma chérie, je me sens mieux maintenant, je vais pouvoir me reposer… »
Vdm ? C’est ça ? Oui, un peu… J’ai enlevé les bas, les ai roulé en boule et lancés à l’autre bout de la chambre
C&t :1 – Bas : 0
A suivre… ?