Je n’aime pas spécialement Vanessa Paradis. Elle ne fait pas partie des artistes qui me marquent ou qui m’émeuvent ; et pourtant, j’aime tout particulièrement sa dernière chanson… « Il y a »
Attirée par la mélodie, j’ai pris soin d’écouter les paroles une première fois, puis une seconde, avant de les griffonner sur un carnet.
J’étais alors dans un train qui roulait à vive allure. Un train qui m’emportait vers la mer. Un endroit silencieux pas tout à fait au bout du monde, mais au bout d’une presqu’île qui n’inspirent que les murmures…
J’aime l’énumération de chaque couplet : « Il y a là les murmures, un soupir, l’aventure, comme envolés les cerfs-volants. Il y a là la littérature, le manque d’élan, l’inertie, le mouvement… »
Puis le refrain, qui nous rappelle, immuable que… « Parfois on regarde les choses, telles qu’elles sont, en se demandant pourquoi. Parfois on les regarde, telles qu’elles pourraient être, en se disant pourquoi pas. »
Alors je me demande pourquoi les chansons qui nous marquent le plus sont souvent celles qui, avec les mots les plus simples, racontent la vie telle qu’elle est vraiment…