J'ai bien envie de vous parler de Georges, que je ne connais pas. Comme il n'a pas sa langue dans sa poche et qu'il a le verbe aussi précis qu'élégant, je ne doute pas qu'il saura rectifier ce que bon lui semblera. L'immédiateté et l'ouverture totale des blogs me laissent une grande liberté dont j'aurais tort de ne pas user.
Georges, donc. Si vous êtes auteur, si vous espérez l'être, si vous croyez l'être, si vous souhaitez être publié, si vous désespérez de ne pas l'être: allez sur le blog de Georges (et allez sur son site, par la même occasion, il suffit de cliquer tout en bas à droite).
Et d'abord, je vais l'appeler par son nom complet: Georges Flipo sait de quoi il parle. Il a participé à une multitude de concours de nouvelles, il en a gagné un grand nombre, il a publié un roman et deux recueils de nouvelles, est sur le point de voir publier un troisième recueil "Qui comme Ulysse" chez Anne Carrière et son deuxième roman au Castor Astral.
Pourquoi parler de Georges aujourd'hui? Parce que je lui suis reconnaissante. Il y a quelques mois je l'ai un peu abreuvé de messages (disons que j'ai bien failli le harceler sans y prendre garde) tant j'étais désorientée par les méandres sinueux et redoutables du monde de l'édition. Lassé, sans doute, et inquiet, peut-être, que mon désarroi ne tourne au désespoir, il m'a très patiemment répondu. Ses réponses m'ont, un temps, laissée perplexe. Et puis peu à peu, j'ai compris (je suis un animal à maturation lente). J'ai compris toute la différence entre un wannabe et un auteur. Et j'ai cessé de m'égarer.